OLIVAUX Firmin, Mélaine, Victor, Marie
Né le 6 novembre 1868 à Mohon (Morbihan), mort le 9 juillet 1944 à Tours (Indre-et-Loire) ; pâtissier-cafetier ; FFI.
Sur le monument aux martyrs de la Résistance de Ploërmel
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Firmin Olivaux était le fils de Marie Olivaux, tourneur sur bois, et de Françoise Anne Lohier, ménagère, domiciliés à Mohon (Morbihan), décédés. Il avait épousé de Marie Julienne Thomas, et le couple qui avait quatre enfants était domicilié à Ploërmel (Morbihan), où Firmin Olivaux exerçait la profession de patissier-caftier. Leur fils, Firmin Olivaux , était décédé de ses blessures de guerre à l’hôpital de Bar-le-Duc (Meuse) le 24 juillet 1916.
Firmin Olivaux hébergeait René Salomon, un jeune ingénieur parisien, membre du réseau Turma-Vengeance et chef de groupe des Forces françaises de l’intérieur (FFI), qui fut arrêté à Ploërmel le 26 février 1944. Il se rendit à la Feldgendarmerie de Ploërmel le 19 mars 1944 pour y présenter des papiers mentionnant que René Salomon n’était pas juif. Il y fut arrêté et pris comme otage par les Allemands qui recherchaient son fils Victor Olivaux. Il fut incarcéré à Vannes (Morbihan) jusqu’en mai 1944, puis transféré à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Il est décédé le 9 juillet 1944 lors de son transfert à Compiègne, dans le Quartier allemand de Tours (Indre-et-Loire).
Firmin Olivaux a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué soldat FFI de 1ère classe en 1946. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume en 1963.
Son fils Victor Olivaux, né en 1912 à Ploërmel, membre du réseau Vengeance, a été arrêté à Paris, puis déporté le 15 août 1944 de Paris-Pantin vers Buchenwald. Il est décédé à Ohrdruf, kommando du de Buchenwald, le 25 février 1945 et fut homologué FFC (Forces françaises combattantes).
René Salomon a été fusillé le 30 juin 1944 à Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine)
À Ploërmel où une rue porte les noms de Victor et Firmin Olivaux, Firmin Olivaux et son fils Victor Olivaux figurent sur le monument des martyrs de la Résistance.
Firmin Olivaux hébergeait René Salomon, un jeune ingénieur parisien, membre du réseau Turma-Vengeance et chef de groupe des Forces françaises de l’intérieur (FFI), qui fut arrêté à Ploërmel le 26 février 1944. Il se rendit à la Feldgendarmerie de Ploërmel le 19 mars 1944 pour y présenter des papiers mentionnant que René Salomon n’était pas juif. Il y fut arrêté et pris comme otage par les Allemands qui recherchaient son fils Victor Olivaux. Il fut incarcéré à Vannes (Morbihan) jusqu’en mai 1944, puis transféré à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Il est décédé le 9 juillet 1944 lors de son transfert à Compiègne, dans le Quartier allemand de Tours (Indre-et-Loire).
Firmin Olivaux a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué soldat FFI de 1ère classe en 1946. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume en 1963.
Son fils Victor Olivaux, né en 1912 à Ploërmel, membre du réseau Vengeance, a été arrêté à Paris, puis déporté le 15 août 1944 de Paris-Pantin vers Buchenwald. Il est décédé à Ohrdruf, kommando du de Buchenwald, le 25 février 1945 et fut homologué FFC (Forces françaises combattantes).
René Salomon a été fusillé le 30 juin 1944 à Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine)
À Ploërmel où une rue porte les noms de Victor et Firmin Olivaux, Firmin Olivaux et son fils Victor Olivaux figurent sur le monument des martyrs de la Résistance.
Sources
SOURCES : AVCC Caen, 21 P 521497 . — SHD, Vincennes, GR 16 P 449694. — Mémorial GenWeb. — État civil, Ploërmel (acte de naissance et transcription de l’acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson