Né le 22 janvier 1913 à Caupenne (Landes), exécuté sommairement le 12 juillet 1944 près du moulin du Clauzon à Lahosse (Landes) ; chirurgien-dentiste ; membre du groupe FFI-SOE de Mugron.

Jean Dangoumau
Jean Dangoumau
Fils de Jean-Baptiste Dangoumau et de Anne Deyres, Jean Dangoumau était divorcé et avait un enfant.

Entré dans le groupe de résistants de Mugron le 1er juin 1944, il gagna le maquis le 6 juin 1944. Devant régler des affaires pressantes, il rentra du maquis et fut arrêté durant son sommeil, à son domicile à Mugron, par la police allemande le 8 juillet 1944. Dix-neuf personnes au total furent arrêtées. Après une vérification d’identité et des interrogatoires sommaires, dix personnes furent relâchées, les neuf autres furent transférées à Montfort (Landes) et maintenues en garde à vue dont Jean Dangoumau. Torturé, il refusa de parler et fut conduit, avec Henri Campagne, dans un petit bois près du moulin du Clauzon de Lahosse où ils durent creuser leur tombe avant d’être fusillés.

Leurs noms figurent sur des stèles érigées en 1946 en leur mémoire sur le lieu même de leur exécution. L’espace a été par la suite réaménagé et transformé en Site du Souvenir comme symbole et mémoire de la Résistance et de la Déportation du canton de Mugron, et inauguré le 12 juillet 2003.
Sources

SOURCES : Arch. du CPRD, Dossiers 16 A-16 B-21 S.O.E.— G. Dupau et F. Campa, Résistance et Déportation 1940-1944 dans les Landes par les stèles, les plaques et les monuments, Éditions Gascogne, Orthez, 2004.— G. Dupau, La Résistance dans les Landes, Éditions Gascogne, Orthez, 2008.

Delphine Leneveu

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