THEREAU Eugène, François
Né le 23 juillet 1920 à Poisson (Saône-et-Loire), mort à l’hôpital le 27 août 1944 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) ; cultivateur ; résistant de l’armée secrète à Saint-Julien-de-Civry (Saône-et-Loire) et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI)..
Eugène Thereau était le fils de Jean Marius et Antoinette Brivot. Il était célibataire et était domicilié aux Michelets, commune de Poisson où il exerçait la profession de cultivateur.
Il entra dans la Résistance au lendemain du 6 juin 1944, au maquis de l’AS (Armée secrète) de Saint-Julien-de-Civry (5ème bataillon du Charollais). Il faisait partie du groupe de Résistance de Paray-le-Monial. Il fut arrêté à son domicile le 8 août 1944 par la Feldgendarmerie de Paray-le-Monial en compagnie de son frère Jean Alphonse et du domestique Edmond Szymanski et interné à la prison de Paray-le-Monial puis transféré le 14 août à celle de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Il fut extrait de sa cellule et fusillé par la Gestapo le 26 août 1944 au lieu-dit "La tranchée", à Crissey (Saône-et-Loire) vers dix heures du matin. Grièvement blessé mais pas mort, il fut relevé par les voisins qui l’emmenèrent chez Madame Drillat, à Fragnes. Paralysé par les blessures reçues à la tête, il fut ensuite conduit à l’hôpital de Chalon-sur-Saône, mais il y décèdera de ses blessures le lendemain 27 août 1944. Ses parents ramenèrent son corps à Poisson le 23 septembre.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de Déporté et interné résistant (DIR).
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945, érigé en bordure de la RN 6, à Farges-lès-Chalon, sur la stèle commémorative, à Fragnes-la-Loyère et sur le monument aux morts, à Poisson (Saône-et-Loire).
Il entra dans la Résistance au lendemain du 6 juin 1944, au maquis de l’AS (Armée secrète) de Saint-Julien-de-Civry (5ème bataillon du Charollais). Il faisait partie du groupe de Résistance de Paray-le-Monial. Il fut arrêté à son domicile le 8 août 1944 par la Feldgendarmerie de Paray-le-Monial en compagnie de son frère Jean Alphonse et du domestique Edmond Szymanski et interné à la prison de Paray-le-Monial puis transféré le 14 août à celle de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Il fut extrait de sa cellule et fusillé par la Gestapo le 26 août 1944 au lieu-dit "La tranchée", à Crissey (Saône-et-Loire) vers dix heures du matin. Grièvement blessé mais pas mort, il fut relevé par les voisins qui l’emmenèrent chez Madame Drillat, à Fragnes. Paralysé par les blessures reçues à la tête, il fut ensuite conduit à l’hôpital de Chalon-sur-Saône, mais il y décèdera de ses blessures le lendemain 27 août 1944. Ses parents ramenèrent son corps à Poisson le 23 septembre.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de Déporté et interné résistant (DIR).
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945, érigé en bordure de la RN 6, à Farges-lès-Chalon, sur la stèle commémorative, à Fragnes-la-Loyère et sur le monument aux morts, à Poisson (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : Bulletin municipal de Poisson n° 39 de janvier 2015.— Le journal de Saône-et-Loire d’août 1994, Il y a 50 ans vingt-trois résistants tombaient à Fragnes et La Loyère et du 30 mars 2016 Que commémore le mémorial de La Loyère.— Mémorial genweb.
Jean-Louis Ponnavoy