RUIZ Jean
Né le 29 août 1925 à Toulouse (Haute-Garonne) ; mort fusillé sommaire le 16 juillet 1944 à Calmont (Haute-Garonne) ; résistant
Fils de Juan, José Ruiz, entrepreneur à Toulouse, né à Sorihuela del Guadalimar (province de Jaén, Andalousie, Espagne) le 14 mars 1903, et de Teodosia Fernández, sans profession, née le 4 avril 1903 à Donillas (province de León, Espagne), le jeune Jean Ruiz vivait à Calmont, un village du Lauragais à l’extrême sud-est du département de la Haute-Garonne, limitrophe avec l’Ariège. Ben inséré dans la vie locale, il faisait partie du club de football du village
Le 16 juillet 1944, un convoi de militaires allemands, vraisemblablement des SS du 3e régiment d’artillerie de la division SS Das Reich accompagnés d’agents de la Sipo-SD et de miliciens occupèrent Calmont. Ayant été informés de la présence à Calmont de résistants toulousains du réseau « Morhange » (Louis Calvet, Henri Lanfant et René Vidal), ils arrêtèrent aussi Jean Ruiz trouvé en possession d’une valise contenant un pistolet-mitrailleur.
Jean Ruiz était en liaison avec la Résistance locale (AS et Corps franc Pommiès de l’ORA). Était-il en contact avec le réseau « Mohrange » qui avait un relais à la boucherie de Calmont où étaient entreposées des armes ? Participait-il à la réception d’armes au terrain de Taillebrougue dans la commune voisine de Saverdun (Ariège) ?
Les Allemands torturèrent Ruiz et l’exécutèrent d’une rafale d’arme automatique. D’après certaines sources, son exécution aurait eu lieu vers 15 heures. Elle fut la première des quatre exécutions du 16 juillet 1944 à Calmont.. Les corps de Ruiz, Calvet et Lanfant furent trouvés dans la soirée au premier étage de la boucherie de la place des Canelles où ils avaient été torturés.
Le nom de Jean Ruiz figure sur le monument aux morts de Calmont et sur la plaque commémorative de la rue du Four aux côtés de ceux de Calvet et de Lanfant.
Il reçut la mention « Mort pour la France » par décision ministérielle en date du 28 juillet 1950.
Voir : Calmont (16 juillet 1944)
Le 16 juillet 1944, un convoi de militaires allemands, vraisemblablement des SS du 3e régiment d’artillerie de la division SS Das Reich accompagnés d’agents de la Sipo-SD et de miliciens occupèrent Calmont. Ayant été informés de la présence à Calmont de résistants toulousains du réseau « Morhange » (Louis Calvet, Henri Lanfant et René Vidal), ils arrêtèrent aussi Jean Ruiz trouvé en possession d’une valise contenant un pistolet-mitrailleur.
Jean Ruiz était en liaison avec la Résistance locale (AS et Corps franc Pommiès de l’ORA). Était-il en contact avec le réseau « Mohrange » qui avait un relais à la boucherie de Calmont où étaient entreposées des armes ? Participait-il à la réception d’armes au terrain de Taillebrougue dans la commune voisine de Saverdun (Ariège) ?
Les Allemands torturèrent Ruiz et l’exécutèrent d’une rafale d’arme automatique. D’après certaines sources, son exécution aurait eu lieu vers 15 heures. Elle fut la première des quatre exécutions du 16 juillet 1944 à Calmont.. Les corps de Ruiz, Calvet et Lanfant furent trouvés dans la soirée au premier étage de la boucherie de la place des Canelles où ils avaient été torturés.
Le nom de Jean Ruiz figure sur le monument aux morts de Calmont et sur la plaque commémorative de la rue du Four aux côtés de ceux de Calvet et de Lanfant.
Il reçut la mention « Mort pour la France » par décision ministérielle en date du 28 juillet 1950.
Voir : Calmont (16 juillet 1944)
Sources
SOURCES : Arch. com. Toulouse, État civil, acte de naissance de Jean Ruiz et mentions marginales. — Guy Penaud, La « Das Reich » 2e SS Panzer Division, préface d’Yves Guéna, introduction de Roger Ranoux, Périgueux, La Lauze, 2e édition, 2005, 558 p. [pp. 464-466, p. 548]. — La Dépêche, édition de la Haute-Garonne, 14 juillet 2011. — Site polices.mobiles fre.fr, consulté le 29 juillet 2018 (notice sur Henri Lanfant. — Site MemorialGenWeb, consulté le 30 juillet 2018. — Récit des événements du 16 juillet 1944 à Calmont sur une plaque commémorative de la rue du Four.
André Balent
