DELBOS André
Né le 4 février 1898 à Nadaillac (Dordogne), massacré le 31 mars 1944 à Condat-sur-Vézère (Dordogne) ; cultivateur ; victime civile.
André Delbos, fils de Jean Delbos, cultivateur, alors âgé de 36 ans et de son épouse Anne née Paillé, âgée de 30 ans, sans profession, naquit au hameau de La Forêt à Nadaillac.
Mobilisé en 1917, André Delbos fut incorporé successivement aux 50e (3 mai 1917), 101e (12 octobre 1917) et 401e (6 avril 1918) Régiments d’Infanterie. Il fut blessé le 9 août 1918 à Lassigny (Oise) et perdit son œil gauche. Réformé, il regagna Nadaillac. Le 5 octobre 1923, dans la commune voisine de Jayac, il épousa Albane Léa Halard dont il eut deux fils.
André Delbos fut arrêté à Nadaillac le 30 mars 1944 par des soldats de la division Brehmer avec ses fils Yvon Jean et Laurent ainsi que Paul Cerou, un autre habitant de Nadaillac.
Les Allemands étaient intervenus dans cette commune pour tenter d’anéantir le groupe de maquisards « Maurice Dujarric » de l’Armée secrète (AS) installé depuis une dizaine de jours dans un hameau de la forêt de la Salamonie. Les maquisards parvinrent à s’échapper vers Coly. Les Allemands détruisirent le cantonnement, pillèrent et incendièrent le hameau de La Forêt.
Les captifs, accusés d’aider la résistance, furent transportés en camion à Condat-sur-Vézère où ils passèrent la nuit, enfermés dans une salle de classe.
Le lendemain, André Delbos fut exécuté dans une luzernière sur la route de Coly avec son fils Yvon Jean, Paul Cerou, Georges Émile Haupinot, arrêté au Lardin Saint-Lazare, et René Veyssière à Jayac. Laurent Delbos fut épargné.
Son nom est inscrit sur les monuments aux Morts de Nadaillac et sur le monument commémoratif 1939-1945 de Sarlat-la-Canéda.
Voir Condat-sur-Vézère (31 mars-2 avril 1944)
Mobilisé en 1917, André Delbos fut incorporé successivement aux 50e (3 mai 1917), 101e (12 octobre 1917) et 401e (6 avril 1918) Régiments d’Infanterie. Il fut blessé le 9 août 1918 à Lassigny (Oise) et perdit son œil gauche. Réformé, il regagna Nadaillac. Le 5 octobre 1923, dans la commune voisine de Jayac, il épousa Albane Léa Halard dont il eut deux fils.
André Delbos fut arrêté à Nadaillac le 30 mars 1944 par des soldats de la division Brehmer avec ses fils Yvon Jean et Laurent ainsi que Paul Cerou, un autre habitant de Nadaillac.
Les Allemands étaient intervenus dans cette commune pour tenter d’anéantir le groupe de maquisards « Maurice Dujarric » de l’Armée secrète (AS) installé depuis une dizaine de jours dans un hameau de la forêt de la Salamonie. Les maquisards parvinrent à s’échapper vers Coly. Les Allemands détruisirent le cantonnement, pillèrent et incendièrent le hameau de La Forêt.
Les captifs, accusés d’aider la résistance, furent transportés en camion à Condat-sur-Vézère où ils passèrent la nuit, enfermés dans une salle de classe.
Le lendemain, André Delbos fut exécuté dans une luzernière sur la route de Coly avec son fils Yvon Jean, Paul Cerou, Georges Émile Haupinot, arrêté au Lardin Saint-Lazare, et René Veyssière à Jayac. Laurent Delbos fut épargné.
Son nom est inscrit sur les monuments aux Morts de Nadaillac et sur le monument commémoratif 1939-1945 de Sarlat-la-Canéda.
Voir Condat-sur-Vézère (31 mars-2 avril 1944)
Sources
SOURCES : Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, p. 224-226, 404. — Paul Mons, La folie meurtrière de la division Brehmer, mars-avril 1944, Dordogne-Corrèze, Haute-Vienne, Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2016, p. 138. — Arch. Dép. Dordogne, acte de naissance et registre matricule en ligne. — MémorialGenWeb.
Dominique Tantin
