Né le 23 janvier 1897 à Duault (Finistère), tué le 2 septembre 1944 à Remigny (Aisne) ; cheminot ; victime civile.

Fils légitime de Jean Pierre Senson Touboulic, meunier âgé de trente-quatre ans, et de son épouse Marie Le Foll, ménagère âgée de vingt-quatre ans, demeurant à Pont-au-Roux (comm. de Duault), François Touboulic se maria le 12 novembre 1928 avec Marie François Le Roy, née Kerhende [peu lisible] à Sérignac (Lot). Il eut deux enfants.
Il était entré à la Compagnie de chemin de fer du Nord en octobre 1923 comme homme d’équipe à l’essai à Laon (Aisne). Il fut nommé homme d’équipe un an plus tard. Il fut muté ensuite à Tergnier. En 1941, il devint conducteur puis chef de train
Domicilié en dernier lieu 15 rue de l’Espérance à Quessy-Cité (comm. de Tergnier, Aisne), François Touboulic ftrouva la mort lors des combats pour la libération de son secteur, comme Pierre Solnika.
Chef de train au service de l’exploitation SNCF au dépôt de Tergnier, il fut tué par les Allemands le 2 septembre 1944. au moment où il examinait une auto-mitrailleuse brûlant dans un champ, à Remigny.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès.
Son nom figure sur le monument aux morts de Remigny et celui de Saint-Quentin, ainsi que sur la plaque commémorative de la gare de Tergnier (Aisne).
Sources

SOURCES. Sites Internet : Généalogie Aisne ; Mémorial GenWeb. — Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945), sous la dir. de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017.— État civil de Duault.

Frédéric Stévenot

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