Né le 17 septembre 1914 à Riche (alors Reischland d’Alsace-Lorraine, département de la Moselle en 1918), mort tué en action le 5 mai 1944 à Saint-Félix, commune de Rodez (Aveyron) ; résistant de l’Armée secrète (AS) en Aveyron ; membre du maquis Du Guesclin

Christian Font et Henri Moizet (op.cit, 1997, 2001) ont indiqué par erreur qu’il naquit en 1919.
Réfugié en Aveyron, Félix Schmit intégra un maquis de l’AS (« Du Guesclin », formé au début de 1944 à partir de Villefranche-de-Rouergue par des volontaires venus du Villefranchois et du Ségala.
Lorsque Léon Freychet, le chef départemental de l’AS, de Roquefort (Aveyron), décida avec son adjoint, l’instituteur millavois Jean Birebent, une action combinée de maquis du sud et du nord de l’Aveyron contre un entrepôt de carburants de Saint-Félix, un faubourg du nord-ouest de Rodez, Jean Félix Schmit fit partie avec cinq autres membres du maquis Du Guesclin de l’un des trois groupes chargés de venir s’approvisionner en carburant. Le groupe sud-aveyronnais commandé par Jean Birebent avait déjà essuyé le feu des Allemands, prévenus de l’opération, qui avaient tendu une embuscade et s’étaient postés de part et d’autre de la route de Rodez à Decazeville et Villefranche-de-Rouergue. Les maquisards de Du Guesclin arrivèrent ensuite. Après un combat inégal, quatre d’entre eux furent tués. Le chef du groupe, Hygonet, réussit à sortir sain et sauf de l’affrontement. Il en fut de même, provisoirement de Roger Lavergne qui, blessé, fut capturé à l’hôpital de Rodez par les Allemands et exécutés par eux à Sainte-Radegonde (Aveyron) le 17 août 1944..
Félix Schmit fut l’un des quatre morts lors du combat livré par le maquis Du Guesclin contre les Allemands au lieu-dit la Gineste à Saint-Félix (Rodez). Son nom figure sur le monument érigé à Saint-Félix, sur le lieu du combat du 5 mai 1944, à gauche de la route de Rodez, dans la direction de Decazeville et de Villefranche-de-Rouergue. Son nom qui est gravé sur le monument aux morts de Riche (Moselle) ne l’a pas été, ainsi que ceux des autres victimes de l’affrontement de Saint-Félix, le 5 mai 1944, sur le monument mémorial de Sainte-Radegonde (Aveyron) érigé afin de commémorer l’ensemble des morts de la « Résistance rouergate ». Il reçut la mention « Mort pour la France ».
Voir Rodez, Saint-Félix (5 mai 1944)
Sources

SOURCES : Christian Font & Henri Moizet, Maquis et combats en Aveyron. Opinion publique et résistance. Chronologie 1936-1944, Rodez et Toulouse, ONAC Aveyron, ANACR Aveyron, CRDP Midi-Pyrénées, 2e édition 2001, 411 p. [pp.238-240)]. — Christian Font & Henri Moizet, Construire l’histoire de la Résistance. Aveyron 1944, Rodez et Toulouse, CDDP Rodez, CRDP Midi-Pyrénées, 1997, 343 p. [pp. 112-113]. (Christian Font et Henri Moizet s’appuient sur les témoignages oraux et écrits des survivants de l’embuscade de Saint-Félix). — Site aveyronresistance consulté le 4 août 2018. — Site MemorialgenWeb consulté les 4 et 8 août 2018.

André Balent

Version imprimable