Né le 15 mai 1896 à Posen, actuellement Poznan (Pologne), massacré le 2 septembre 1944 à Auboué (Meurthe-et-Moselle) ; mineur ; victime civile.

Le 2 septembre 1944 au matin, un side-car allemand descendait lentement de Sainte-Marie-aux-Chênes (Moselle) et traversait Auboué. Des coups de feu éclatèrent. Un soldat fut touché et le sidecariste alla donner l’alerte à Sainte-Marie. Aussitôt, les Allemands revinrent, perquisitionnèrent dans les rues et rassemblèrent entre 310 et 360 hommes. Au cours du ratissage, Jean Wojkowiak, mineur, célibataire, fut abattu à 17h au lieudit « Le Tunnel » depuis la Cartoucherie. Deux autres personnes furent également abattues et une autre, considérée comme le tireur, fut pendue. Les otages furent finalement relâchés.
Son nom figure sur le monument aux morts d’Auboué et sur celui commémoratif des FTPF au square Jean Moulin.
Sources

SOURCES : AM Auboué, état-civil. — Philippe Wilmouth, L’évacuation du 4 septembre 1944, Maizières-lès-Metz, imprimerie Koehl, 1997, pp. 59-61. — Paul Viard, Auboué, tome 2, Nancy, éditions Wotan, 2016, p. 105. — Témoignage écrit Nello Spitoni, otage, cité dans Le Journal de Mercy, 30 août 1988. — Témoignage oral de Louis Pederzolli, fils du pendu, Auboué, août 1997. — Témoignage de Victor Berg, Sainte-Marie-aux-Chênes, cité par le colonel Rémy dans Histoires de la résistance en Lorraine et dans le Grand-Duché du Luxembourg, Genève, éditions Famot, 1974, pp. 159-160. — Le Républicain Lorrain, 3 juin 1964.

Phlippe Wilmouth

Version imprimable