LE BOMIN Jean, Mathurin
Né le 29 février 1920 à Saint-Caradec-Trégomel (Morbihan), abattu le 1er juillet 1944 à Lignol (Morbihan) ; FTPF-FFI.

Jean Le Bomin
SOURCE : René Le Guénic, Les Maquisards chez nous en 1944


Sur le monument aux morts de Kernascléden


Sur le monument aux morts de Saint-Caradec-Trégomel
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Jean Le Bomin était le fils de Jean Marie Le Bomin, cultivateur, et de Marie Anne Eveno, ménagère, épous décédés. Il avait épousé en avril 1944 Anne Marie Louise Doré, et le couple était domicilié à Manério en Kernascléden (érigée en commune en 1955), qui appartenait alors à la commune de Saint-Caradec-Trégomel (Morbihan), où Jean Le Bomin exploitait la ferme familiale.
Il s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 1er bataillon FTPF, devenu le 5e Bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI), commandé par Jean Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques]. Selon René Le Guénic, alors que son unité était cantonnée dans un petit bois près de Grascouët en Persquen (Morbihan), Jean Le Bomin fut accroché le 23 juin 1944 par une patrouille cycliste allemande au cours d’une mission et abattu au pistolet mitrailleur. Le 1er juillet deux cadavres furent découverts enfouis au lieu-dit la Lande de Lignol, près de la gare de Lignol (Morbihan). L’un d’entre eux fut identifié par Joseph Goubin, vicaire à Kernascléden, comme étant celui de Jean Le Bomin, tandis que l’autre maquisard qui est inhumé le long du mur extérieur du cimetière de Kernascléden est resté inconnu.
L’acte de décès numéro 25 dressé en mairie de Lignol le 3 juillet 1944 sur la déclaration de l’abbé Goubin, mentionne que Jean Le Bomin est décédé au lieu-dit Lande de Lignol le 1er juillet 1944 à 17 heures.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.
Dans le Morbihan, le nom de Jean Le Bomin est inscrit sur les monuments aux morts de Kernascléden et de Saint-Caradec-Trégomel.
Il s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 1er bataillon FTPF, devenu le 5e Bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI), commandé par Jean Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques]. Selon René Le Guénic, alors que son unité était cantonnée dans un petit bois près de Grascouët en Persquen (Morbihan), Jean Le Bomin fut accroché le 23 juin 1944 par une patrouille cycliste allemande au cours d’une mission et abattu au pistolet mitrailleur. Le 1er juillet deux cadavres furent découverts enfouis au lieu-dit la Lande de Lignol, près de la gare de Lignol (Morbihan). L’un d’entre eux fut identifié par Joseph Goubin, vicaire à Kernascléden, comme étant celui de Jean Le Bomin, tandis que l’autre maquisard qui est inhumé le long du mur extérieur du cimetière de Kernascléden est resté inconnu.
L’acte de décès numéro 25 dressé en mairie de Lignol le 3 juillet 1944 sur la déclaration de l’abbé Goubin, mentionne que Jean Le Bomin est décédé au lieu-dit Lande de Lignol le 1er juillet 1944 à 17 heures.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.
Dans le Morbihan, le nom de Jean Le Bomin est inscrit sur les monuments aux morts de Kernascléden et de Saint-Caradec-Trégomel.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 70 469. — SHD, Vincennes GR 16 P 346945. — René Le Guénic, Les maquisards chez nous en 1944 (photo), Imprimerie Basse Bretagne, Quéven 2013. — Mémorial GenWeb. — État civil, Saint-Caradec-Trégomel (acte de naissance) ; Lignol (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson