COLOMER Philippe
Né le 22 juillet 1917 à Coustouges (Pyrénées-Orientales), mort en action le 25 mars 1944 à Terrasson (Dordogne) ; résistant FTP.
Dans la fusillade, un milicien fut tué, Richard Van Herrweghe, mais les résistants, aveuglés par un projecteur dirigé par Lavaud, subirent de lourdes pertes. Ils durent décrocher après que quatre d’entre eux eurent été tués - Gaston Baspeyras, Philippe Colomer, Raoul Guignet et René Sarrette. Un cinquième, Pierre Chalmond, gravement blessé, put être soigné par le docteur Daux avant d’être transporté à l’hôpital de Brive où il put se rétablir, non sans séquelles.
Georges Labarthe, adjoint au maire et chroniqueur de la période, note que « les [maquisards] seront enterrés demain matin à 8 heures avec interdiction à quiconque, sauf le clergé, d’assister aux obsèques. On leur a même enlevé leurs papiers pour empêcher de connaître leur identité. Nous avons réussi cependant à prendre quelques notes sur le signalement. »
Philippe Colomer obtint la mention Mort pour la France. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Milhac-d’Auberoche (Dordogne).
Voir Terrasson (mars-juin 1944)
SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, AVCC, AC 21 P 47659 et Vincennes GR 16 P 138573 (à consulter). — Guy Penaud, Histoire de la résistance en Périgord, Bordeaux, Éditions Sud-Ouest, 196-197. — Paul Mons, La folie meurtrière de la division Brehmer, mars-avril 1944, Dordogne-Corrèze, Haute-Vienne, Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2016, p. 118-127. — Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb.
Dominique Tantin