BOUZONIE Louis
Né le 18 février 1906 à Arnac-Pompadour (Corrèze), massacré le 31 mars 1944 à Terrasson (Dordogne) ; chauffeur ; victime civile.
Le 31 mars en début d’après-midi, un détachement de soldats géorgiens du bataillon 799 arriva au hameau de la Tranche. Selon une enquête menée après-guerre, ils étaient commandés par deux officiers allemands, le capitaine Karl Rebing et son subordonné le docteur Rudolf Sebreicht. Les soldats trouvèrent un fusil de chasse et un revolver rouillé dans une maison appartenant à deux beaux-frères, Étienne Michaudel et Henri Faurie. Les deux hommes furent emmenés et la maison fut incendiée, ainsi que tout le hameau. Les soldats arrêtèrent également Paul Ferret dans les bois et Louis Bouzonie qui demeurait à Terrasson et passait par hasard à La Tranche.
Étienne Michaudel, Henri Faurie, Paul Ferret et Louis Bouzonie furent abattus vers 17h. Leurs corps furent découverts dans la maison incendiée par le fils d’Étienne Michaudel venu de Paris.
Leurs noms sont inscrits sur le monument aux Morts de Terrasson. Une stèle fut érigée à leur mémoire.
Voir Terrasson (mars-juin 1944)
SOURCES : Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, p. 263-264, 273. — Guy Penaud, Histoire de la résistance en Périgord, Bordeaux, Éditions Sud-Ouest, p. 196-197, 218, 235-236, 302-307. — Paul Mons, La folie meurtrière de la division Brehmer, mars-avril 1944, Dordogne-Corrèze, Haute-Vienne, Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2016, p. 118-127. — MémorialGenWeb.
Dominique Tantin