DUBREUIL Jean
Né le 1er octobre 1864 à Thenon (Dordogne), massacré le 31 mars 1944 à Thenon ; cultivateur ; victime civile.
Jean Dubreuil était le fils d’un couple de cultivateurs, Jean, alors âgé de 29 ans, et Jeanne, née Grangier, âgée de 25 ans, domiciliés à Thenon. Il contracta mariage en Algérie, le 28 mai 1898 avec Jeanne, Marie, Marguerite, Anaïs Lafarge. Le mariage fut célébré à la mairie de Loverdo, commune de Berrouaghia, arrondissement de Blida, département d’Alger. Veuf ou divorcé, il épousa en secondes noces Élisa, Antoinette Henrich à la mairie d’Alger le 29 juillet 1922.
De retour en Dordogne, il fut l’une des nombreuses victimes de la division Brehmer
Le contrôle de la RN 89 qui traversait Thenon était un enjeu important pour l’occupant. Le 31 mars, un accrochage s’y produisit entre un détachement de la division Brehmer – dont une compagnie de Géorgiens – et un groupe de huit maquisards FTPF.
Les Allemands étaient en embuscade et repérèrent les résistants qui sortaient de la forêt et tentaient de franchir la RN 89 au lieu-dit Bellevue, à deux kilomètres de Thenon. Deux maquisards furent tués dans l’échange de tirs, Robert Delord et Jean Nadal. Jacques Tête, alias Jim, blessé, fut capturé et exécuté sommairement derrière la mairie de Thenon. Les trois corps furent transportés à La Besse et brûlés dans l’incendie de la ferme Mercier.
Le même jour, à La Banargerie, un hameau à l’ouest de Thenon, Jean Dubreuil, sans doute soupçonné d’aider les maquisards, fut blessé par des tirs devant sa ferme, puis abattu et son corps fut également brûlé dans l’incendie de sa ferme.
Jean Dubreuil obtint la mention Mort pour la France par décision en date du 5 juillet 1945. Son nom est inscrit sur une plaque apposée devant la stèle élevée à la mémoire des trois résistants. Elle est située à l’angle des RD 6089 et RD 68, au lieu-dit Bellevue, et les quatre noms sont accompagnés de l’inscription "A la mémoire des patriotes tombés sur le territoire de la commune de Thenon le 31 mars 1944".
Voir Thenon (31 mars-1er avril 1944)
De retour en Dordogne, il fut l’une des nombreuses victimes de la division Brehmer
Le contrôle de la RN 89 qui traversait Thenon était un enjeu important pour l’occupant. Le 31 mars, un accrochage s’y produisit entre un détachement de la division Brehmer – dont une compagnie de Géorgiens – et un groupe de huit maquisards FTPF.
Les Allemands étaient en embuscade et repérèrent les résistants qui sortaient de la forêt et tentaient de franchir la RN 89 au lieu-dit Bellevue, à deux kilomètres de Thenon. Deux maquisards furent tués dans l’échange de tirs, Robert Delord et Jean Nadal. Jacques Tête, alias Jim, blessé, fut capturé et exécuté sommairement derrière la mairie de Thenon. Les trois corps furent transportés à La Besse et brûlés dans l’incendie de la ferme Mercier.
Le même jour, à La Banargerie, un hameau à l’ouest de Thenon, Jean Dubreuil, sans doute soupçonné d’aider les maquisards, fut blessé par des tirs devant sa ferme, puis abattu et son corps fut également brûlé dans l’incendie de sa ferme.
Jean Dubreuil obtint la mention Mort pour la France par décision en date du 5 juillet 1945. Son nom est inscrit sur une plaque apposée devant la stèle élevée à la mémoire des trois résistants. Elle est située à l’angle des RD 6089 et RD 68, au lieu-dit Bellevue, et les quatre noms sont accompagnés de l’inscription "A la mémoire des patriotes tombés sur le territoire de la commune de Thenon le 31 mars 1944".
Voir Thenon (31 mars-1er avril 1944)
Sources
SOURCES : Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, p. 265-266 ; 405. — Paul Mons, La folie meurtrière de la division Brehmer, mars-avril 1944, Dordogne-Corrèze, Haute-Vienne, Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2016, p. 94-96. — MémorialGenWeb. — Arch. Dép. Dordogne, acte de naissance. — Acte de décès communiqué par la marie de Thenon.
Dominique Tantin
