Né le 5 août 1901 à Courbevoie (Seine, Hauts-de-Seine), exécuté sommairement le 2 avril 1944 à Tulle (Corrèze) ; cadre des PTT ; résistant du Noyautage des Administrations publiques (NAP).

Pierre Auguste Borély
Pierre Auguste Borély
Crédit : MémorialGenWeb
Son fils, Pierre René, mort en déportation
Son fils, Pierre René, mort en déportation
Crédit : MémorialGenWeb
Fils de Auguste Pierre Borély, alors âgé de 19 ans, employé, et de Georgette Fers, âgée de 18 ans, sans profession, Pierre Auguste Borély fut légitimé par le mariage de ses parents le 26 août 1905 à Courbevoie. Son père fut porté disparu sur le front le 2 octobre 1914 à Neuvireuil (Pas-de-Calais). Sa mère vécut jusqu’en 1970. Il eut deux sœurs, Georgette Augustine (1904-1989) et Eugénie Renée Ninon (1907-1997).
Pierre Borély devint contrôleur principal des installations électriques des PTT, en fonction à Tulle en 1944. Il avait épousé Renée Suzanne Jeanne Delamare, qui lui donna un fils, Pierre René Émile, né le 19 août 1924 à La Garenne-Colombe (Seine, Hauts-de-Seine).
Pierre Borély rejoignit le NAP. Il fut arrêté par la Sipo-SD et exécuté le 2 avril 1944 à la prison de Tulle avec cinq autres résistants en représailles à l’embuscade de Cornil qui avait coûté la vie à un officier de la Sipo-SD. Ce fut l’une des nombreuses victimes de la division Brehmer (325e division de sécurité).
Il obtint la mention Mort pour la France et fut homologué FFC et DIR.
Son nom est inscrit sur la stèle commémorative de l’exécution érigée dans la rue des Prisons, non loin de la place de la Bride, devant la façade de l’école Turgot (bâtie à l’emplacement de l’ancienne prison). Inaugurée le 12 mai 1946, elle porte – avec les noms des victimes, - l’inscription : « Ces résistants furent fusillés par la Gestapo et la Milice en ce lieu qui était alors la cour d’une prison. Souvenez-vous. »
Il existe une rue en escalier derrière la Poste actuelle qui s’appelle Passage Borely. Elle va du quai de la République (en bord de la rivière Corrèze) jusqu’à la rue de la Barrière. Le 15 février 1945, cette rue a été nommée Passage Borely par la décision du Conseil de Municipal de Tulle du Comité de Libération dont le président était Jules Lafue (Trésorier Payeur Général de la Corrèze).
Le fils de Pierre Borély , Pierre René, résistant FFI, fut arrêté le 9 juin 1944, déporté de Compiègne à Dachau, affecté en Kommando de travail au chantier souterrain de Hersbruck où il mourut.
Voir Tulle, prison (2 avril 1944)
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 74116 et Caen AVCC, AC 21 P 713628 (à consulter). — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, p. 301-303, 406. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — Site de généalogie. — Arch. Dép. Hauts-de-Seine en ligne, acte de naissance. — Notes de Pierre Courteix (mars 2021).

Dominique Tantin

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