Né le 24 mars 1879 à L’Hôpital-Le-Mercier (Saône-et-Loire), massacré le 1er septembre 1944 à Saint-Yan (Saône-et-Loire) ; cultivateur ; victime civile.

Antonin Aubret était le fils de Barthélemy et de Benoîte Ruste, tous deux cultivateurs à L’Hôpital-Le-Mercier. Il se maria le 19 février 1911 à Villefranche-sur-Saône (Rhône) avec Marie Antoinette Lafouasse. Il était cultivateur.
Le jeudi 31 août 1944, une attaque fut lancée par les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) à partir de Marcigny afin de prendre le bourg d’assaut. Les troupes allemandes bien armées ripostèrent avec des mitrailleuses et des mortiers. Le bourg fut barricadé interdisant aux habitants d’en sortir. Dans la soirée du 31 août 12 otages dont son fils Antonin Aubret, furent torturés et abattus d’une balle dans la nuque par les soldats allemands et les SS. Antonin Jean Aubret sera fusillé le lendemain. Les vestons et les papiers d’identité des victimes leurs avaient été enlevés et brûlés par les bourreaux afin qu’ils ne puissent être identifiés.
Le 4 septembre les allemands quittèrent Saint-Yan vers 21 heures. La tragédie fut alors révélée. Le 5 septembre les corps furent exhumés et exposés sous le préau de l’école.
Antonin Aubret est inhumé au cimetière communal, à Saint-Yan (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Son nom figure sur le monument des fusillés, à Saint-Yan et sur le monument aux morts à L’Hôpital-Le-Mercier (Saône-et-Loire).
La place principale de Saint-Yan sur laquelle se trouve le monument aux morts porte le nom de 31-août-1944 afin de rappeler le souvenir de ces événements.
Sources

SOURCES : Journal de Saône-et-Loire du 31 août 2016 : 31 août 1944, jour de terreur et de tragédie dans l’histoire locale.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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