GIRARDOT Pierre, Louis, Eugène
Né le 14 septembre 1885 à Laives (Saône-et-Loire), massacré le 4 septembre 1944 à Laives (Saône-et-Loire) ; comptable retraité ; victime civile.
Pierre Girardot était le fils de Martin et d’Eugénie Bataille, cultivateurs à Laives. Il se maria le 10 septembre 1908 à Paris (XIIIe arr.) avec Hélène Victorine Large, couturière. Il était retraité et domicilié à Laives (Saône-et-Loire).
Il prit un engagement volontaire au 134e régiment d’infanterie le 1er août 1904. Il fut nommé caporal le 26 septembre 1905, sergent le 18 septembre 1906 et sergent-fourrier le 7 janvier 1908 avant d’être libéré le 1er août 1908. Exerçant la profession de comptable, il était domicilié avenue d’Italie à Paris (XIIIe arr.) Il fut rappelé à l’activité le 4 août 1914 et nommé sergent-major le 1er juillet 1915. Il passa au 216e régiment d’infanterie le 25 novembre 1916 puis au 170e le 16 août 1918. Il reçut une citation à l’ordre du régiment le 12 février 1919 avec attribution de la Croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze et fut démobilisé le 1er mars 1919. Il s’installa avenue d’Italie, à Paris (XIIIe arr.) puis à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 12 octobre 1913 et Vitry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 13 avril 1920.
Il revint à Laives sans doute après 1936 car il n’apparaît pas encore à cette date dans les recensements de population de la commune.
Il y était domicilié pendant la guerre et fut arrêté comme otage lors de la bataille pour la libération de Sennecey à laquelle participaient les FFI et fusillé en représailles en compagnie de 15 autres habitants de la commune le 4 septembre 1944, à Laives (Saône-et-Loire).
Son nom figure sur le monument des fusillés, à Laives (Saône-et-Loire).
Il prit un engagement volontaire au 134e régiment d’infanterie le 1er août 1904. Il fut nommé caporal le 26 septembre 1905, sergent le 18 septembre 1906 et sergent-fourrier le 7 janvier 1908 avant d’être libéré le 1er août 1908. Exerçant la profession de comptable, il était domicilié avenue d’Italie à Paris (XIIIe arr.) Il fut rappelé à l’activité le 4 août 1914 et nommé sergent-major le 1er juillet 1915. Il passa au 216e régiment d’infanterie le 25 novembre 1916 puis au 170e le 16 août 1918. Il reçut une citation à l’ordre du régiment le 12 février 1919 avec attribution de la Croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze et fut démobilisé le 1er mars 1919. Il s’installa avenue d’Italie, à Paris (XIIIe arr.) puis à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 12 octobre 1913 et Vitry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 13 avril 1920.
Il revint à Laives sans doute après 1936 car il n’apparaît pas encore à cette date dans les recensements de population de la commune.
Il y était domicilié pendant la guerre et fut arrêté comme otage lors de la bataille pour la libération de Sennecey à laquelle participaient les FFI et fusillé en représailles en compagnie de 15 autres habitants de la commune le 4 septembre 1944, à Laives (Saône-et-Loire).
Son nom figure sur le monument des fusillés, à Laives (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : Le journal de Saône-et-Loire du 7 septembre 2013 Laives en mémoire des 16 habitants fusillés.— Mémorial Genweb.— État civil (naissance et mariage).
Jean-Louis Ponnavoy
