Né le 19 octobre 1906 à Saint-Léon (Allier), exécuté sommairement le 31 août 1944 à Saint-Yan (Saône-et-Loire) ; employé à la SNCF ; victime civile.

Claudius Martinant était le fils de Jacques, journalier et de Marguerite Chérasse, couturière, domiciliés à La Palisse (Allier) en 1944. Il était employé à la SNCF et domicilié à Paray-le-Monial. Il était marié avec Claudia Lagrost. Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Le jeudi 31 août 1944, une attaque fut lancée par les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) à partir de Marcigny afin de prendre le bourg d’assaut. Les troupes allemandes bien armées ripostèrent avec des mitrailleuses et des mortiers. Le bourg fut barricadé interdisant aux habitants d’en sortir. Dans la soirée du 31 août 12 otages dont Claudius Martinant, furent torturés et abattus d’une balle dans la nuque par les soldats allemands et les SS. Les vestons et les papiers d’identité des victimes leurs furent enlevés et brûlés par les bourreaux afin qu’ils ne puissent être identifiés.
Le 4 septembre les allemands quittèrent Saint-Yan vers 21 heures. La tragédie fut alors révélée. Le 5 septembre les corps furent exhumés et exposés sous le préau de l’école.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 2 septembre 1947.
Claude Martinant fut homologué comme caporal des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument des fusillés, à Saint-Yan (Saône-et-Loire).
La place principale de Saint-Yan sur laquelle se trouve le monument aux morts porte le nom de 31-août 1944 afin de rappeler le souvenir de ces événements.
Sources

SOURCES : SHD Vincennes GR 16 P 399193.— Journal de Saône-et-Loire du 31 août 2016 : 31 août 1944, jour de terreur et de tragédie dans l’histoire locale.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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