Né le 3 novembre 1923 à Châtenois (Bas-Rhin), exécuté sommairement le 16 juillet 1944 à Vieugy, Seynod, auj. Annecy (Haute-Savoie) ; résistant FTPF de Haute-Savoie

Ses parents Lodomiro Ascari et de Pauline Starck étaient boulangers pâtissiers à Châtenois.
Requis pour le STO, Hugo Ascari quitta l’Alsace et rejoignit les montagnes alpines. Il arriva sans doute à Marignier(Haute-Savoie) où la maison Antoine servait de point de ralliement aux chefs et agents de liaison de la résistance ainsi que de point de chute pour les nouveaux arrivants. Il devint agent de liaison FTP de la « Patrouille blanche » à ski, maquisard du camp d’Andey. C’est au cours d’un déplacement en voiture de Cluses à Magland qu’ à leur retour les cinq jeunes occupants furent arrêtés par une patrouille allemande qui découvrit des balles dans leur véhicule. Rogez Racloz réussit à s’enfuir, Hugo Ascari, Marcel Musset, Marcel Périllat et Roger Colson furent emmenés à l’École nationale d’horlogerie de Cluses. Leurs camarades de la compagnie FTP 93-04 attaquèrent l’école pour les libérer provoquant des pertes allemandes mais ils furent transférés à l’école Saint-François, un des quatorze lieux de détention d’Annecy.
Hugo Ascari a été exécuté par les Allemands avec ses camarades au lieu-dit Pesset à Vieugy.
Il a été reconnu Mort pour la France en 1945.
Son nom est gravé sur le monument aux 40 patriotes fusillés à Vieugy ainsi que sur le monument de la commune où il était domicilié, Scionzier.
Vieugy, ex-commune de Seynod, auj. Annecy (Haute-Savoie), 15 juin-10 août 1944
Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 19294 (écrit Ugo Ascari) . — Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009 .— Hommage aux 450 fusillés ou massacrés de la Résistance en Haute-Savoie, CRD74, éditions de l’ANACR, 2018.

Annie Pennetier

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