Né le 11 octobre 1917 à Levallois-Perret (Seine, Hauts-de-Seine), exécuté sommairement le 22 août 1944 à Crissey (Saône-et-Loire) ; bûcheron ; victime civile.

André Cauron était le fils de Louis Ernest Nicolas et de Reine Joséphine Renault. Il était célibataire et exerçait le métier de bûcheron à Lucenay-l’Évêque (Saône-et-Loire). Il fut arrêté en mai 1944 pour le prêt d’un camion à la Résistance et interné à la prison de Chalon-sur-Saône. Il fut extrait de la prison le 22 août 1944 et fusillé à 19 heures d’une rafale d’arme automatique au lieu-dit “Le Champ Riche”, à Crissey (Saône-et-Loire). Il était vêtu d’une chemise à carreaux, d’un pantalon de drap bleu maintenu par une courroie cuir, d’une veste de gros drap bleue et portait les insignes de la Croix de guerre et de la Médaille militaire avec un crêpe au revers.
L’acte de décès fut dressé le lendemain comme étant celui d’un inconnu, sur la déclaration d’Auguste Jolivet, jardinier maraîcher à Crissey. Il fut identifié par jugement rectificatif de décès du Tribunal civil de Chalon-sur-Saône du 28 avril 1945.
Il fut inhumé au cimetière communal, à Crissey (Saône-et-Loire).
Son nom figure sur le monument commémoratif aux patriotes fusillés par les allemands, avenue John-Fitzgerald-Kennedy,à Chalon-sur-Saône ( Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Musée de la Résistance en ligne 1940-1945, "En mémoire de 11 patriotes fusillés par les Allemands en juillet et août 1944", Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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