Né le 10 novembre 1904 à Misery (Yonne), exécuté sommairement le 17 août 1944 à Crissey (Saône-et-Loire) ; cultivateur ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Gustave Colin était le fils de Denis Octave et Jeanne Verry. Il était marié avec Léontine Léa Cartinière, dont il eut quatre enfants. Il était domicilié au hameau de Villeneuve, à Gergy (Saône-et-Loire) et exerçait la profession de cultivateur.
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI), le 5 février 1944 au sein du maquis de Verdun-sur-le-Doubs, sous le pseudonyme “Tatave”, sous les ordres de Charles Curtheley, lieutenant FFI alias “Lalo”). Il participa à de nombreux sabotages, notamment en gare de Saint-Bonnet-en-Bresse et Mervans (Saône-et-Loire). Il fut arrêté par la police allemande le 22 juin 1944 au retour d’une mission d’espionnage à Chalon-sur-Saône dans un café fréquenté par la Gestapo. Il fut interné à la prison de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Il en fut extrait le 17 août 1944 et fusillé par la Gestapo à huit heures du matin au lieu-dit “Le Champ Riche”, à Crissey (Saône-et-Loire).
Il fut inhumé au cimetière communal, à Crissey.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR).
Son nom figure sur le monument aux déportés et fusillés, à Auxerre (Yonne) et sur le monument commémoratif aux patriotes fusillés par les allemands, à Chalon-sur-Saône ( Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : SHD Vincennes GR 16P 136713.— Musée de la Résistance en ligne 1940-1945, "En mémoire de 11 patriotes fusillés par les Allemands en juillet et août 1944", Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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