Né le 7 février 1925 au [Le] Creusot, exécuté sommairement le 8 septembre 1944 à Autun (Saône-et-Loire) ; chaudronnier ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

André Jeunehomme était le fils de Pierre, garçon de bureau et de Lucie Courtial, sans profession. Il était célibataire et demeurait chez ses parents, 42 rue Jouffroy au Creusot. Il exerçait le métier de chaudronnier.
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et participa à l’assaut d’Autun le 8 septembre 1944. Le vendredi 8 au matin, sans attendre les armées régulières qui approchaient, 4 bataillons du régiment se lancèrent sous la pluie à l’assaut de la ville d’Autun.
Le 11 septembre Autun était libérée suite à l’action conjuguée des FTP du régiment Valmy, des FFI du sud-ouest (colonne Schneider, Corps-franc Pommiès) et des maquis de Saône-et-Loire (Serge, Maurice, Socrate) renforcé par le 2e dragons du lieutenant-colonel Demetz, avant-garde de l’armée B du général de Lattre.
André Jeunehomme fut tué le 8 septembre 1944 dans la journée.
Son acte de décès fut dressé après identification le 20 septembre 1944 sur la déclaration de Laurent Lassalle, économe des hospices d’Autun.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès le 19 octobre 1946.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR).
Son nom figure sur la plaque commémorative aux FFI placée sur le mur du cimetière, à Autun (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Divers articles sur internet concernant la libération d’Autun.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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