Né le 3 juin 1925 à Sassangy (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 12 juin 1944 à Cersot (Saône-et-Loire) ; cultivateur ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Edmond Bonnardin était le fils d’Alphonse Antoine et de Maria Pautet, cultivateurs à Sassangy. Il était célibataire et domicilié chez ses parents avec lesquels il travaillait également comme cultivateur.
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) au maquis de Cruchaud (Saône-et-Loire). Ce jour-là il faisait partie du détachement de résistants commandé par Jauran Singer, alias "capitaine Armand" qui échappa à la capture.
Le 12 juin 1944 le village de Cersot (Saône-et-Loire) fut la cible de l’armée allemande qui s’en prit au petit hameau de Neuilly composé d’un château et de deux fermes. Les nazis rassemblèrent 12 personnes, les trois habitants du hameau et 9 maquisards qui avaient été capturés. Tous les prisonniers dont Edmond Bonnardin furent fusillés un par un à onze heures du matin à la ferme Dangoin.
L’acte de décès fut dressé le lendemain sur la déclaration de Gabriel Dangoin, propriétaire cultivateur, âgé de 33 ans et ami d’Edmond Bonnardin, qui avait été témoin du massacre.
Il obtint la mention « Mort pour la France » qui fut portée sur son acte de décès et l’homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif du hameau de Neuilly, à Cersot (Saône-et-Loire) et sur le monument aux morts, à Sassangy .
Sources

SOURCES : SHD Vincennes GR 16P 70942.— Montceau News du 10 juin 2014 et divers articles commémoratifs dans le Journal de Saône-et-Loire.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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