Né le 15 février 1918 à Ornans (Doubs), mort au combat le 2 juillet 1944 à Azé (Saône-et-Loire) ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Émile Vicaire était le fils de Marie Maximin Gustave, journalier et de Augustine Jeanne Joséphine Villette, sans profession. Il était marié avec Alice Bourras.
Il fut mobilisé en 1939, fait prisonnier et évadé. Il se réfugia à Blanot et entra dans la Résistance au Forces françaises de l’Intérieur (FFI) au maquis de Brancion (Saône-et-Loire).
Il fut tué à l’ennemi aux côtés de son frère le 2 juillet 1944 à 18 heures au lieu-dit "Le Bourg", au cours de la bataille d’Azé qui opposa un millier de soldats allemands et de miliciens transportés par une centaine de véhicules, dont des cars de la Régie des transports de Saône-et-Loire aux maquis du Mâconnais.
L’acte de décès fut dressé le lendemain sur la déclaration de Joseph Porterie, garde champêtre de la commune comme étant celui d’un inconnu. Son identité fut rétablie par un jugement rectificatif du Tribunal civil de Mâcon le 28 novembre 1944 transcrit sur l’acte le 6 décembre 1944.
Il est inhumé au côtés de son frère Hubert au cimetière communal, à Blanot (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès et à titre posthume la Médaille de la Résistance qui fut remise à sa veuve le 12 juin 2010 à Blanot, par décret du 21 août 2007 et Journal Officiel du 17 novembre 2007.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts et sur le livre d’Or des habitants de Besançon « Morts pour la France », à Besançon, sur la stèle commémorative, à Azé, sur la stèle commémorative 1939-1945, à Blanot et sur le monument commémoratif, à Martailly-lès-Brancion (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Geneawiki Martailly-lès-Brancion - Morts aux guerres.— Les rituels commémoratifs thèse sur Internet.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable