Né le 21 juin 1901 à Ornans (Doubs), mort au combat le 2 juillet 1944 à Azé (Saône-et-Loire) ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Hubert Vicaire était le fils de Marie Maximin Gustave, journalier et d’Augustine Jeanne Joséphine Villette, sans profession et le frère d’Émile Joseph, qui fut tué à ses côtés. Il se maria le 2 octobre 1937 à Valdahon (Doubs) avec Berthe Jeanne Marie Leconte.
Il se réfugia à Blanot avec son frère et entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du maquis de Brancion (Saône-et-Loire) qui appartint par la suite aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Il fut tué à l’ennemi aux côtés de son frère le 2 juillet 1944 à 18 heures, au lieu-dit "Le Bourg", au cours de la bataille d’Azé qui opposa un millier de soldats allemands et de miliciens transportés par une centaine de véhicules, dont des cars de la Régie des transports de Saône-et-Loire aux maquis du Mâconnais.
L’acte de décès fut dressé le lendemain sur la déclaration de Joseph Porterie, garde champêtre de la commune comme étant celui d’un inconnu. Son identité fut rétablie par un jugement rectificatif du Tribunal civil de Mâcon le 28 novembre 1944 transcrit sur l’acte le 6 décembre 1944.
Il repose à côté de son frère Émile Joseph au cimetière communal, à Blanot (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts et sur le livre d’Or des habitants de Besançon « Morts pour la France », à Besançon, sur la stèle commémorative, à Azé, sur la stèle commémorative 1939-1945, à Blanot et sur le monument commémoratif, à Martailly-lès-Brancion (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Geneawiki Martailly-lès-Brancion - Morts aux guerres.— Les rituels commémoratifs thèse sur Internet.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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