Né le 6 août 1920 à Montceau-les-Mines, exécuté sommairement le 30 août 1944 à Dracy-le-Fort (Saône-et-Loire) ; résistant de l’armée secrète (AS) de Montceau-les-Mines et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Jules Cuzin était le fils de Jules et de Jeanne Léger. Il était célibataire. Domicilié 75 rue Anatole France à Montceau-les-Mines, il exerçait le métier d’ajusteur.
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) du secteur Ouest de Montceau-les-Mines, le 1er novembre 1943 et fit partie de la "Mission spéciale Armada".
Dans la nuit du 22 juillet 1944, avec Germain Boussignon, qui soupçonnait Marius Genevois, cultivateur à Broye, de l’avoir dénoncé comme étant réfractaire au STO, il fit partie de l’expédition punitive contre ce dernier. Il fut arrêté le 24 juillet 1944 par les gendarmes de Montceau-les-Mines. Et enregistré sur le registre des passagers de la prison d’Autun sous le n° 39. Il passa le 25 juillet au registre d’écrou sous le n° 593 pour crimes prévus par la loi du 20 janvier 1944, complétée par la loi du 11 février 1944 qui instituait les cours martiales. Devant être transféré à la prison de Chalon-sur-Saône le 30 août 1944, il n’en franchira pas le seuil car il fut assassiné à 21 heures par les membres de la Gestapo qui l’escortaient, le long de la D978 menant à Autun, à Dracy-le-Fort, en compagnie de Germain Boussignon et d’un résistant polonais Stefan Dakowski. Son arrestation n’étant pas relative à un fait de Résistance, il aurait dû être reconnu interné de droit commun mais il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre d’Interné Résistant (IR).
Le jugement de décès fut rendu par le Tribunal de Chalon-sur-Saône le 5 novembre 1947 et l’acte de décès fut transcrit le 1er décembre 1947, à Dracy-le-Fort (Saône-et-Loire).
Il est inhumé au cimetière communal, à Montceau-lès-Mines (Saône-et-Loire).
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative, à Mellecey (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable