Né le 18 novembre 1909 à Willems (Nord), victime civile massacrée dans la nuit du 1er au 2 avril 1944 à Ascq (auj. Villeneuve-d’Ascq, Nord) ; victime civile.

Arthur Couque était le fils de Louis et de Flore Pluquet. Il se maria le 22 janvier 1932 à Roubaix avec Lucie Victorine Defrenne. Sans enfant, il vivait avec son épouse, 43 rue Mangin, à Ascq (Nord).
Âgé de 35 ans, il fut l’une des quatre-vingt-six victimes civiles qui périrent lors du massacre de Villeneuve-Ascq, dans la nuit du 1er au 2 avril 1944.
Le 1er avril 1944 à 22h45, un train en provenance de Bruxelles transportant de jeunes soldats de la XIIe SS Panzerdivision "Hitlerjugend" fut l’objet d’un sabotage par le groupe de résistants "La Voie du Nord", en gare d’Ascq. Trois wagons déraillèrent mais il n’y eut que de légers dégâts matériels. Cependant le commandant du bataillon, l’Obersturmführer Walter Hauck ordonna des représailles. Tous les hommes furent raflés et amenés vers la gare. Peu après les exécutions commencèrent et les otages vont être exécutés les uns après les autres. Le massacre cessera sur ordre à une heure quinze du matin, le 2 avril. Arthur Couque fut arrêté en représailles à son domicile et exécuté avec les autres otages.
Il est inhumé dans le carré de corps restitués, au cimetière communal, à Ascq (Nord).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945 [Ascq], sur le monument commémoratif 1939-1945 et la tombe individuelle du carré de corps restitués au cimetière communal, à Ascq (Nord).
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 328764 (nc).— Wikipédia Massacre d’Ascq.— Mémorial GenWeb.— Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945 sous la dir. de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017.— Mémoire des Hommes (victimes civiles).— Notes de Jean-Louis Ponnavoy

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Site Massacre d’Ascq

Frédéric Stévenot

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