LANGLOIS Paul
Né le 17 août 1923 à Poisson (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 22 août 1944 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) ; ouvrier agricole ; résistant de l’armée secrète (AS) de Saône-et-Loire.
Paul Langlois était le fils de Philippe, maçon et de Marie Lacroix. Il était célibataire et travaillait comme ouvrier agricole chez François Guinet, au hameau de Montrafond, à Saint-Didier-en-Brionnais (Saône-et-Loire).
Paul Langlois entra dans la Résistance après le 1er août 1944 à l’armée secrète (AS), au maquis de "Gros Bois", à Saint-Julien-de-Civry, enrôlé par des camarades résistants qui se trouvaient à passer en camion.
Le 22 août 1944, les maquis du Charollais reçurent l’ordre d’intercepter un train de déportés qui transportait des personnalités importantes dont Monseigneur Piguet, évêque de Clermont-Ferrand. De bonne heure le matin, les maquisards du 1er bataillon du Charollais, sous le commandement de Guy d’Artois investirent la gare de Paray et ses abords en tirant sur les soldats allemands. Mal renseignés ils se heurtèrent à un autre train blindé et fortement armé. Un combat inégal s’ensuivit pendant toute la matinée. Lorsque les secouristes arrivèrent dans l’après-midi, ils trouvèrent de nombreux corps en gare, le long de la voie ferrée, du canal, de la route de Poisson et dans les prés environnants. 28 résistants, âgés de 18 à 32 ans avaient été tués au combat, massacrés ou achevés. Paul Langlois fut capturé et exécuté par les Allemands.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) [SHD Vincennes dossier GR 16 P 336483].
Son nom figure sur la plaque commémorative à Saint-Julien-de-Civry, sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative des fusillés, à Paray-le-Monial, sur le monument aux morts et la plaque commémorative, à Poisson (Saône-et-Loire).
Paul Langlois entra dans la Résistance après le 1er août 1944 à l’armée secrète (AS), au maquis de "Gros Bois", à Saint-Julien-de-Civry, enrôlé par des camarades résistants qui se trouvaient à passer en camion.
Le 22 août 1944, les maquis du Charollais reçurent l’ordre d’intercepter un train de déportés qui transportait des personnalités importantes dont Monseigneur Piguet, évêque de Clermont-Ferrand. De bonne heure le matin, les maquisards du 1er bataillon du Charollais, sous le commandement de Guy d’Artois investirent la gare de Paray et ses abords en tirant sur les soldats allemands. Mal renseignés ils se heurtèrent à un autre train blindé et fortement armé. Un combat inégal s’ensuivit pendant toute la matinée. Lorsque les secouristes arrivèrent dans l’après-midi, ils trouvèrent de nombreux corps en gare, le long de la voie ferrée, du canal, de la route de Poisson et dans les prés environnants. 28 résistants, âgés de 18 à 32 ans avaient été tués au combat, massacrés ou achevés. Paul Langlois fut capturé et exécuté par les Allemands.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) [SHD Vincennes dossier GR 16 P 336483].
Son nom figure sur la plaque commémorative à Saint-Julien-de-Civry, sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative des fusillés, à Paray-le-Monial, sur le monument aux morts et la plaque commémorative, à Poisson (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : Bulletin municipal de Poisson n°39 de janvier 2015.— Généalogie des Familles en Pays Charolais et Brionnais Attaque train blindé à Paray 22 août 1944.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy