Né le 1er avril 1901 né à Nomain (Nord), victime civile massacrée dans la nuit du 1er au 2 avril 1944 à Ascq (auj. Villeneuve-d’Ascq, Nord) ; cheminot ; victime civile.

Cliché communiqué par Jacques Hébert.
Âgé de 43 ans, Marcel Descatoire était marié avec Berthe Couque. Père de quatre enfants, il résidait au 51 rue Mangin, à Acsq. Ouvrier à la SNCF, il fut l’une des quatre-vingt-six victimes civiles qui périrent lors du massacre de Villeneuve-Ascq, dans la nuit du 1er au 2 avril 1944.
Le 1er avril 1944 à 22h45, un train en provenance de Bruxelles transportant de jeunes soldats de la XIIe SS Panzerdivision "Hitlerjugend" fut l’objet d’un sabotage par le groupe de résistants "La Voie du Nord", en gare d’Ascq. Trois wagons déraillèrent mais il n’y eut que de légers dégâts matériels. Cependant le commandant du bataillon, l’Obersturmführer Walter Hauck ordonna des représailles. Tous les hommes furent raflés et amenés vers la gare. Marcel Descatoire fut arrêté chez lui et conduit de force vers la gare le long de la voie où avait eu lieu le sabotage. Peu après les exécutions commencèrent et les otages vont être exécutés les uns après les autres. Le massacre cessera sur ordre à une heure quinze du matin, le 2 avril. Marcel Descatoire fut exécuté près de la cabine d’aiguillage.
Il est inhumé dans le carré de corps restitués, au cimetière communal, à Ascq (Nord).
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945 [Ascq], sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare et le monument commémoratif 1939-1945 du carré de corps restitués au cimetière, à Villeneuve-d’Ascq et sur le monument SNCF des ateliers d’Hellemmes (Nord).
Sources

SOURCES. Sites Internet : Mémorial GenWeb (1) ; Massacre d’Ascq.— Laurent Thierry dans Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945 sous la dir. de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017.

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Site Massacre d’Ascq

Frédéric Stévenot, Jean-Louis Ponnavoy

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