Né le 31 juillet 1920 à Lille (Nord), victime civile massacrée dans la nuit du 1er au 2 avril 1944 à Ascq (auj. Villeneuve-d’Ascq, Nord) ; employé de chemin de fer ; victime civile.

Roger Duretz était marié et père d’un enfant. Il entra à la SNCF le 8 mars 1941 comme auxiliaire cantonnier en gare de Lille et à partir du 28 février 1944, il devint auxiliaire aide-ouvrier soudeur à Ascq. Il résidait alors à Ascq, 198 rue Marceau avec sa femme et sa petite fille âgée d’un mois.
Âgé de 23 ans, Roger Duretz fut l’une des quatre-vingt-six victimes civiles qui périrent lors du massacre de Villeneuve-d’Ascq, dans la nuit du 1er au 2 avril 1944.
Le 1er avril 1944 à 22h45, un train en provenance de Bruxelles transportant de jeunes soldats de la XIIe SS Panzerdivision "Hitlerjugend" fut l’objet d’un sabotage par le groupe de résistants "La Voie du Nord", en gare d’Ascq. Trois wagons déraillèrent mais il n’y eut que de légers dégâts matériels. Cependant le commandant du bataillon, l’Obersturmführer Walter Hauck ordonna des représailles. Tous les hommes furent raflés et amenés vers la gare. Roger Duretz fut arrêté dans sa rue et conduit de force vers la gare le long de la voie où avait eu lieu le sabotage. Peu après les exécutions commencèrent et les otages vont être exécutés les uns après les autres. Le massacre cessera sur ordre à une heure quinze du matin, le 2 avril.
Il est inhumé dans le carré de corps restitués, au cimetière communal, à Villeneuve-d’Ascq (Nord).
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945 [Ascq], sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare et le monument commémoratif 1939-1945 du carré de corps restitués au cimetière, à Villeneuve-d’Ascq et sur les plaques commémoratives de la SNCF en gare de Lille-Flandres, à Lille (Nord).
Sources

SOURCES. Sites Internet : Mémorial GenWeb (1) ; Massacre d’Ascq.— Laurent Thiery dans Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la dir. de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017.

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Site Massacre d’Ascq

Frédéric Stévenot, Jean-Louis Ponnavoy

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