Né le 17 octobre 1922 à Dieppe (Seine-Maritime), mort au combat le 27 décembre 1943 à Saint-Jean-en-Val (Puy-de-Dôme) ; électricien ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP).

Portrait de Paul Langlois
Fils de Paul, Léon Langlois, électricien, et d’Alexandrine, Marguerite Moal, sans profession, Paul Langlois dut rejoindre l’Allemagne au titre du STO. Il serait rentré sur Paris en 1943 suite à une permission lié à l’état de santé de son père. A l’époque la famille habitait Boulogne-Billancourt (Seine, aujourd’hui Hauts-de-Seine) et possédait également une maison à Morsang-sur-Orge (Essonne). Paul Langlois serait alors entré en contact avec la résistance par un ami de son père. Son dernier domicile connu est Issy-les-Moulineaux où il était électricien.
Il rejoignit le maquis FTP Gabriel-Péri dans le Puy-de-Dôme, sans doute fin octobre 1943. Celui-ci stationnait alors dans le secteur de Sauxillanges (Puy-de-Dôme). Cette unité était très mobile pour éviter d’être repérée. C’est au cours d’un déplacement de Saint-Germain-l’Herm vers les bois de Fournol qu’elle fut interceptée par un barrage allemand, à Sarpoil, commune de Saint-Jean-en-Val (Puy-de-Dôme), le 27 décembre 1943 vers 20h30. Paul Langlois, alias Richard, chef de groupe, était avec trois hommes dans le véhicule de tête, une ambulance, du convoi du maquis de cette 1103e compagnie FTP. Chauffeur de l’ambulance, il aurait été tué sur le coup par les Allemands. Son chef, Robert Delmas, présent sur les lieux, a établi un certificat attestant des circonstances de son décès.
C’est un jugement du tribunal civil d’Issoire qui a établi son décès, l’acte n’ayant pu être fait au moment du décès.
Il a été homologué FFI, reconnu Mort pour la France, tué à l’ennemi. Sa durée de services a été homologuée du 30 octobre au 27 décembre 1943.
Son nom figure sur la stèle commémorative de Saint-Jean-en-Val.
Il a été inhumé à Morsang-sur-Orge, sans que sa mère soit sûre qu’il s’agissait bien du corps de son fils. Elle n’avait pu reconnaître le corps au moment de la cérémonie religieuse qui s’était tenue à Saint-Jean-en-Val après les combats. Elle habitait alors Issy-les-Moulineaux.
Sources

SOURCES : AVCC AC 21 P 63622 (nc) .— SHD Vincennes, GR 16 P 336482, dossier résistant pour Paul Langlois (consulté) .— SHD Vincennes, 19 P 63/5 : liste des membre de la formation Gabriel Péri ou 12e Bataillon comprenant 1103e, 1104e, 1105e et 1106e compagnie FTPF du Puy-de-Dôme .— SHD Vincennes, 19 P 63/5 : état des morts ayant appartenu au Camp Gabriel-Péri.— « C’était ainsi... Le combat de Sarpoil », Résistance d’Auvergne, n°5, janvier 1972 .— Archives municipales de Riom, fonds Georges Cathalifaud : Région FFI R 6 : état des morts ayant appartenu au camp Gabriel Péri .— MémorialGenWeb. — Message de Michaël Cohen, neveu de Paul Langlois, le 16 novembre 2021.

Eric Panthou

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