Né le 4 février 1920 à Ascq (Nord), victime civile massacrée dans la nuit du 1er au 2 avril 1944 à Ascq (auj. Villeneuve-d’Ascq, Nord) ; cheminot ; victime civile homologuée RIF.

Georges Marga était le fils de Noël et de Marie Odile Leclercq. Il était marié avec Rachel Langlard et habitait au 58 rue Marceau. Il avait un enfant, Alain, né le 11 juillet 1942.
Il fut embauché par la SNCF le 1er mai 1941 et exerçait l’emploi de sémaphoriste à la gare d’Ascq.
Âgé de 24 ans, Georges Marga fut l’une des quatre-vingt-six victimes civiles qui périrent lors du massacre de Villeneuve-d’Ascq, dans la nuit du 1er au 2 avril 1944.
Un train chargé de jeunes soldats de la XIIe SS Panzerdivision "Hitlerjugend" fut l’objet d’un sabotage par le groupe de résistants "La Voie du Nord" à 22h45 en gare d’Ascq. Il n’y eut que des dégâts matériels mais le commandant du bataillon, l’Obersturmführer Walter Hauck ordonna des représailles. Tous les hommes furent raflés et amenés vers la gare. Ils vont être exécutés les uns après les autres. Le massacre cessera sur ordre à une heure quinze du matin, le 2 avril. Les SS enfoncèrent la porte du domicile de Georges Marga et lui demandèrent de les suivre sous l’argument de réparer la voie. Il fut exécuté sur la voie proche du passage à niveau. Son corps sera retrouvé le lendemain le long du ballast, frappé d’une balle dans l’oreille et d’une autre dans la poitrine.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat de la Résistance intérieure française (RIF).
Il est inhumé dans le carré de corps restitués, au cimetière communal, à Ascq (Nord).
Son nom figure le monument commémoratif 1939-1945 [Ascq], sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare d’Ascq et le monument commémoratif 1939-1945 du carré de corps restitués au cimetière, à Villeneuve-d’Ascq (Nord).
Sources

SOURCES : dossier SHD Vincennes GR 16 P 393413 (nc).— Sites Internet : Mémorial GenWeb (1) ; Massacre d’Ascq.— Laurent Thiery dans Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017.

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Site Massacre d’Ascq

Frédéric Stévenot, Jean-Louis Ponnavoy

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