Né le 10 mai 1899 à Esnes (Nord), victime civile massacrée dans la nuit du 1er au 2 avril 1944 à Ascq (auj. Villeneuve-d’Ascq, Nord) ; cheminot ; victime civile.

François Noblecourt était le fils de Joachim Désiré, journalier, et d’Irma Marie Joseph Oblin, ménagère. Il se maria le 10 novembre 1922 à Esnes avec Hortense Lefebvre, dont il eut deux filles. Il vivait avec sa famille au 39 rue du Maréchal-Foch, à Ascq.
Il était entré à la Compagnie de chemin de fer du Nord le 10 décembre 1923, comme aide-surveillant à l’essai à Cambrai. Il fut promu surveillant du service électrique au service Voie et Bâtiments SNCF à Ascq le 1er août 1931. Il occupait toujours la même fonction sous l’occupation.
Âgé de 45 ans, François Noblecourt fut l’une des quatre-vingt-six victimes civiles qui périrent lors du massacre de Villeneuve-d’Ascq, dans la nuit du 1er au 2 avril 1944.
Le 1er avril 1944 à 22h45, un train en provenance de Bruxelles transportant de jeunes soldats de la XIIe SS Panzerdivision "Hitlerjugend" fut l’objet d’un sabotage par le groupe de résistants "La Voie du Nord", en gare d’Ascq. Trois wagons déraillèrent mais il n’y eut que de légers dégâts matériels. Cependant le commandant du bataillon, l’Obersturmführer Walter Hauck ordonna des représailles. Tous les hommes furent raflés et amenés vers la gare à l’endroit où avait eu lieu le sabotage. Peu après les exécutions commencèrent et les otages vont être exécutés les uns après les autres. Le massacre cessera sur ordre à une heure quinze du matin, le 2 avril. François Noblecourt fut arrêté et abattu à proximité du poste d’aiguillage
Il est inhumé dans le carré de corps restitués, au cimetière communal, à Villeneuve-d’Ascq (Nord).
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945 [Ascq], sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare et le monument commémoratif 1939-1945 du carré de corps restitués au cimetière, à Villeneuve-d’Ascq (Nord).
Sources

SOURCES : Sites Internet : Mémorial GenWeb (1) ; Massacre d’Ascq.— Laurent Thiery dans Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017.

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Site Massacre d’Ascq

Frédéric Stévenot

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