OLLIVIER André, Désiré, Victor
Né le 4 janvier 1913 à Saint-André-lez-Lille (Nord), victime civile massacrée dans la nuit du 1er au 2 avril 1944 à Ascq (auj. Villeneuve-d’Ascq, Nord) ; aiguilleur ; victime civile homologuée RIF.
André Ollivier était le fils de Victor Félicien et de Angèle Louise Loy. Il se maria le 22 avril 1935 à Tressin (Nord) avec Cécile Pankowiak. Il entra à la Compagnie de chemin de fer du Nord en 1929 comme journalier puis devint homme d’équipe en 1937 et facteur aux écritures avant de passer facteur mixte le 1er janvier 1938 à la création de la SNCF. Il était père de trois enfants de 8, 6 et 2 ans et vivait avec sa famille au 31 rue du Maréchal-Foch, à Ascq.
André Ollivier fut l’une des quatre-vingt-six victimes civiles qui périrent lors du massacre de Villeneuve-d’Ascq, dans la nuit du 1er au 2 avril 1944. Cette nuit-là, il était de service à la gare d’Ascq. À 22h45, lorsque le train n° 9872 qui transportait des soldats allemands de la XIIe Panzerdivision SS Hitlerjugend arrivait à proximité de la gare, une explosion se produisit. André Ollivier accompagna alors le facteur enregistrant Élie Derache pour faire les premières constatations. la lame de l’aiguille de la voie de droite avait été détruite par l’explosion, entraînant le déraillement de trois wagons chargés de véhicules. Après quelques discussions avec les soldats allemands, il revint à son poste dans la cabine d’aiguillage mais les choses évoluèrent très rapidement. Des ordres venaient d’être donnés d’exercer des représailles. André Ollivier fut abattu sur place. Il était la première victime de cette nuit d’enfer.
Il est inhumé dans le carré de corps restitués du cimetière communal, à Villeneuve-d’Ascq (Nord).
Il fut homologué à la Résistance intérieure française (RIF) dans les dossiers de résistants du SHD Vincennes, sans appartenance à un mouvement.
Son nom figure sur la tombe individuelle et le monument commémoratif 1939-1945 du cimetière d’Ascq, sur le monument commémoratif 77 rue Mangin et la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF, à Villeneuve-d’Ascq (Nord).
André Ollivier fut l’une des quatre-vingt-six victimes civiles qui périrent lors du massacre de Villeneuve-d’Ascq, dans la nuit du 1er au 2 avril 1944. Cette nuit-là, il était de service à la gare d’Ascq. À 22h45, lorsque le train n° 9872 qui transportait des soldats allemands de la XIIe Panzerdivision SS Hitlerjugend arrivait à proximité de la gare, une explosion se produisit. André Ollivier accompagna alors le facteur enregistrant Élie Derache pour faire les premières constatations. la lame de l’aiguille de la voie de droite avait été détruite par l’explosion, entraînant le déraillement de trois wagons chargés de véhicules. Après quelques discussions avec les soldats allemands, il revint à son poste dans la cabine d’aiguillage mais les choses évoluèrent très rapidement. Des ordres venaient d’être donnés d’exercer des représailles. André Ollivier fut abattu sur place. Il était la première victime de cette nuit d’enfer.
Il est inhumé dans le carré de corps restitués du cimetière communal, à Villeneuve-d’Ascq (Nord).
Il fut homologué à la Résistance intérieure française (RIF) dans les dossiers de résistants du SHD Vincennes, sans appartenance à un mouvement.
Son nom figure sur la tombe individuelle et le monument commémoratif 1939-1945 du cimetière d’Ascq, sur le monument commémoratif 77 rue Mangin et la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF, à Villeneuve-d’Ascq (Nord).
Sources
SOURCES : dossier SHD Vincennes GR 16 P 450320 (nc).— Sites Internet : Mémorial GenWeb (1) ; Massacre d’Ascq.— Laurent Thiery dans Cheminots victimes de la répression mémorial 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017.
Iconographie
ICONOGRAPHIE. Site Massacre d’Ascq
Frédéric Stévenot, Jean-Louis Ponnavoy