VERDIER René, Henri, Georges
Né le 21 novembre 1927 à Saint-Maur-les-Fossés (Seine), exécuté sommairement le 19 juillet 1944 à Saint-Dizier-Leyrenne (Creuse) ; résistant FFI - AS.
René Verdier était le fils d’Émile, Jean, Édouard Verdier et de Denise, Joséphine Arvet. En 1944, âgé de 16 ans, il vivait avec ses parents à Bourganeuf (Creuse), domicilié avec eux rue du Puy. Il s’engagea dans la résistance s’intégrant à proximité de Bourganeuf à un maquis de l’École de la Garde, repliée dans ce secteur après son entrée en résistance au moment de la première libération de Guéret le 7 juin 1944. Il en fut vraisemblablement un jeune agent de liaison.
A la mi-juillet 1944, des éléments de la brigade Jesser, une formation militaire allemande, composée d’éléments disparates de la Wehrmacht, des SS et de divers services de police, entra en Creuse pour organiser la répression contre les forces de la Résistance. L’une des colonnes (colonne rapide du commandant Coqui, régiment de sécurité motorisé n°1000) entra dans le département le 14 juillet en venant de Murat (Cantal) et se dirigea vers le secteur d’Aubusson. Le 1er bataillon du régiment 1000 (commandant Vonalt) installa à Bourganeuf (Creuse) son PC opérationnel. A partir du 16 juillet en particulier, le commandement fit rayonner ses compagnies à partir de la ville avec l’objectif d’accrocher les groupes de maquisards présents dans le sud de la Creuse pour les éliminer. Le mercredi 19 juillet au matin, des éléments de la colonne Jesser arrivèrent au lieu-dit le Pont de Murat (commune de Saint-Dizier-Leyrenne) et, parfaitement renseignés (disposant de cartes précises, localisant avec exactitude cinq cantonnements FFI), investirent plusieurs hameaux de la vallée du Thaurion. Le secteur de La Villatte tenu par un détachement de l’escadron 2/5 fut attaqué à l’aube vers 5 heures du matin par une forte unité allemande. Le maréchal des logis William Perlet fut tué d’une rafale de pistolet-mitrailleur en pleine tête en protégeant le repli de son groupe. Le corps de René Verdier ne fut trouvé que deux ou trois jours après le combat. Les circonstances de sa mort ne nous sont connues que par le rapport de gendarmerie rédigé en 1967 par la brigade de Bourganeuf, après enquête, et contenu dans le dossier AVCC de Marcel Danjon (op. cit.) : « Quant à celui [le corps] du jeune Verdier, trouvé à proximité de la Vilatte, les personnes ayant effectué son transport de la Vilatte à la Croix de la Mine, sont affirmatives sur un point : il avait, lui aussi, la tête complètement écrasée ».
Il obtint la mention mort pour la France et fut à titre posthume assimilé militaire de l’École de la Garde. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Bourganeuf et sur le monument commémoratif de la Croix-de-la-Mine à Saint-Dizier-Leyrenne. Il figure également sur le mémorial de la Résistance creusoise à Guéret.
A la mi-juillet 1944, des éléments de la brigade Jesser, une formation militaire allemande, composée d’éléments disparates de la Wehrmacht, des SS et de divers services de police, entra en Creuse pour organiser la répression contre les forces de la Résistance. L’une des colonnes (colonne rapide du commandant Coqui, régiment de sécurité motorisé n°1000) entra dans le département le 14 juillet en venant de Murat (Cantal) et se dirigea vers le secteur d’Aubusson. Le 1er bataillon du régiment 1000 (commandant Vonalt) installa à Bourganeuf (Creuse) son PC opérationnel. A partir du 16 juillet en particulier, le commandement fit rayonner ses compagnies à partir de la ville avec l’objectif d’accrocher les groupes de maquisards présents dans le sud de la Creuse pour les éliminer. Le mercredi 19 juillet au matin, des éléments de la colonne Jesser arrivèrent au lieu-dit le Pont de Murat (commune de Saint-Dizier-Leyrenne) et, parfaitement renseignés (disposant de cartes précises, localisant avec exactitude cinq cantonnements FFI), investirent plusieurs hameaux de la vallée du Thaurion. Le secteur de La Villatte tenu par un détachement de l’escadron 2/5 fut attaqué à l’aube vers 5 heures du matin par une forte unité allemande. Le maréchal des logis William Perlet fut tué d’une rafale de pistolet-mitrailleur en pleine tête en protégeant le repli de son groupe. Le corps de René Verdier ne fut trouvé que deux ou trois jours après le combat. Les circonstances de sa mort ne nous sont connues que par le rapport de gendarmerie rédigé en 1967 par la brigade de Bourganeuf, après enquête, et contenu dans le dossier AVCC de Marcel Danjon (op. cit.) : « Quant à celui [le corps] du jeune Verdier, trouvé à proximité de la Vilatte, les personnes ayant effectué son transport de la Vilatte à la Croix de la Mine, sont affirmatives sur un point : il avait, lui aussi, la tête complètement écrasée ».
Il obtint la mention mort pour la France et fut à titre posthume assimilé militaire de l’École de la Garde. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Bourganeuf et sur le monument commémoratif de la Croix-de-la-Mine à Saint-Dizier-Leyrenne. Il figure également sur le mémorial de la Résistance creusoise à Guéret.
Sources
SOURCES : SHD Caen dossier René Verdier AVCC AC 21 P 165640 et dossier Marcel Danjon AVCC AC 21 P 440613 — Marc Parrotin Le temps du Maquis, Histoire de la Résistance en Creuse Ed. Verso 1984 et Mémorial de la Résistance creusoise Ed. Verso 2000 — mémorial genweb — Site Mémoire des Hommes.
Michel Thébault