Né le 16 juillet 1922 à Hennebont (Morbihan), tué en mission le 5 avril 1944 à Hennebont ; marin puis manœuvre à la SNCF ; résistant FTP- FFI.

Henri Burban
Henri Burban
SURCE : Mémorial des marins morts pour la France
Dans la gare SNCF d'Auray
Dans la gare SNCF d’Auray
Place de la gare à Auray
Place de la gare à Auray
Quai des martyrs à Hennebont
Quai des martyrs à Hennebont
Dans le mémorial des marins morts pour la France à la Pointe Saint-Mathieu
Dans le mémorial des marins morts pour la France à la Pointe Saint-Mathieu
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Henri Burban était le fils de Joachim Burban, usinier aux Forges d’Hennebont, et de Marie Bévan, ménagère. Célibataire, il exerçait la profession de manœuvre à la SNCF en gare d’Auray.

Henri Burban entra en 1937 à l’école des apprentis marins Armorique de Brest (Finistère), puis en 1939, il suivit une formation de mécanicien d’aéronautique à Rochefort (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) dans la 1ère Compagnie des castors. Il embarqua sur le dépanneur d’hydravions Pétrel, puis sur le croiseur Duquesne avec lequel il fit escale en 1940 à Casablanca et Alexandrie où le navire fut immobilisé et neutralisé par les Britanniques. Henri Burban fut démobilisé et revint à Hennebont (Morbihan). Il rejoignit ses trois frères André, Julien et Louis dans la Résistance en décembre 1943 sous le pseudonyme de Michel-Henri Boulaire, et servit avec le grade de sergent dans le 3e Bataillon des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) devenu le 6e Bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI) du Morbihan, commandé par Célestin Chalmé [pseudonyme dans la Résistance : commandant Charles ». Il se fit embauché comme manœuvre cheminot en gare d’Auray (Morbihan), pour saboter les lignes et trains qui ravitaillaient la base de sous-marins U-Boot allemands de Lorient.
Le 5 avril 1944, il participa avec trois camarades, son cousin Alban Bévan, Roger Péresse et Mathurin Le Duigo à une mission qui visait à confisquer du matériel et des vêtements chez un commerçant collaborateur d’Hennebont qui trafiquait avec les Allemands. Suite à une dénonciation, le quartier fut encerclé par des soldats allemands qui firent irruption dans la maison. Henri Burbanet et Mathurin Le Duigo furent tués. Alban Bévan, grièvement blessé, fut capturé. Seul Roger Péresse réussit à s’échapper par les toits.

Henri Burban a obtenu la mention « Mort pour la France ». Il est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme et de la Médaille militaire. La Médaille de la Résistance lui a été attribuée à titre posthume par décret du 6 juillet 1962,publié au JO du 10 juillet 1960.

Dans le Morbihan, à Auray, le nom d’Henri Burban est inscrit sur la plaque dédiée « À la mémoire des cheminots tués pour faits de guerre » qui est apposée dans le hall de la gare SNCF et sur la stèle qui se dresse place de la gare. À Hennebont, quai des martyrs dans le quartier Saint-Caradec il figure sur la plaque dédiée aux « Combattants de la Résistance » et en 2014, la rue du lotissement des Jardins de Saint-Gilles a été rebaptisée « Rue Henri Burban- Résistant ».
Dans le Finistère, sa photographie est exposée dans le Mémorial des marins morts pour la France à la Pointe Saint-Mathieu.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 35 870. — SHD, Vincennes, GR 16 P 97338. — Le Télégramme, 4 août 2014 — Site Internet de l’Association Aux Marins-Mémorial des marins morts pour la France (photo). — Site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Hennebont (acte de naissance et acte de décès).

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