DANDELOT Maurice
Date et lieu de naissance non connus, mort en action le 12 juillet 1944 à Cuiseaux (Saône-et-Loire) ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Maurice Dandelot entra dans la Résistance au bataillon Dubois, alias Paul Mouret, lié au réseau Buckmaster. En 1944 le groupe Dubois vint seconder les maquis du Louhannais.
Le 12 juillet 1944 une section du bataillon fut envoyée en surveillance à l’entrée du village de Cuiseaux sur la RN 83, à la demande de Condé, chef du maquis Louhannais. Elle se fit surprendre par un détachement allemand à bord de deux camions. Les résistants furent attaqués au FM et à la grenade et cinq d’entre dont Maurice Dandelot trouvèrent la mort vers 15 heures au lieu-dit "La Chapelle". Deux autres maquisards furent blessés et il y eut un disparu. Les Allemands eurent 25 morts, de nombreux blessés, un prisonnier et un camion détruit.
Une source provenant des AD 71 citée par Mémorial Genweb résume que : « Après accrochage avec le maquis, les Allemands reviennent le soir. Trois maisons sont complètement brûlées, trois autres sont en partie brûlées et on assiste à des pillages ; devant les hommes assemblés dans la Grand-Rue, deux jeunes maquisards sont fusillés et défigurés ; un troisième est torturé et fusillé à la sortie du village ; seize hommes sont emmenés à la caserne, trois seront déportés ».
L’acte de décès n°18 dressé le 13 juillet à Cuiseaux est celui d’un inconnu. Le nom Dandelot a été rajouté mais il ne figure aucune indication concernant son état civil.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Charette-Varennes, sur la stèle du bataillon Dubois, à Navilly et sur le monument commémoratif de la Résistance, à Louhans (Saône-et-Loire).
Le 12 juillet 1944 une section du bataillon fut envoyée en surveillance à l’entrée du village de Cuiseaux sur la RN 83, à la demande de Condé, chef du maquis Louhannais. Elle se fit surprendre par un détachement allemand à bord de deux camions. Les résistants furent attaqués au FM et à la grenade et cinq d’entre dont Maurice Dandelot trouvèrent la mort vers 15 heures au lieu-dit "La Chapelle". Deux autres maquisards furent blessés et il y eut un disparu. Les Allemands eurent 25 morts, de nombreux blessés, un prisonnier et un camion détruit.
Une source provenant des AD 71 citée par Mémorial Genweb résume que : « Après accrochage avec le maquis, les Allemands reviennent le soir. Trois maisons sont complètement brûlées, trois autres sont en partie brûlées et on assiste à des pillages ; devant les hommes assemblés dans la Grand-Rue, deux jeunes maquisards sont fusillés et défigurés ; un troisième est torturé et fusillé à la sortie du village ; seize hommes sont emmenés à la caserne, trois seront déportés ».
L’acte de décès n°18 dressé le 13 juillet à Cuiseaux est celui d’un inconnu. Le nom Dandelot a été rajouté mais il ne figure aucune indication concernant son état civil.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Charette-Varennes, sur la stèle du bataillon Dubois, à Navilly et sur le monument commémoratif de la Résistance, à Louhans (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : René Pacaut Maquis dans la Plaine, 4e édition, Bruailles 1981.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy
