BERTHOUD Jean, François
Né le 31 mai 1898 à Verosvres (Saône-et-Loire), massacré le 24 août 1944 à Cuisery (Saône-et-Loire) ; cheminot ; victime civile.
Jean Berthoud était le fils de Claude et de Claudine Combette, tous deux cultivateurs. Ilse maria le 22 septembre 1923 à Istres (Bouches-du-Rhône) avec Joséphine Julie Hélène Nesme, dont il eut un enfant.
Il exerça les professions de cultivateur sans doute avec ses parents puis de voiturier avant d’entrer le 8 décembre 1922 à la Compagnie de chemins de fer du PLM. Le 1er avril 1923, il fut muté comme homme d’équipe en gare de Lyon-Perrache (Rhône). Le 1er mai 1926 il devint facteur enregistrant à Saint-Germain-du-Plain (Saône-et-Loire) et le 1er avril 1934 à Chauffailles (Saône-et-Loire) avec la même fonction. Le 1er mai 1942, il fut nommé chef de station en gare de Cuisery où il demeura avec sa famille.
Le 24 août 1944, il se trouvait de service en gare de Cuisery (Saône-et-Loire). Un convoi de 27 camions de la Wehrmacht avec 600 hommes qui venait de subir une attaque par des maquisards cachés dans une tranchée s’arrêta dans le village. Les soldats allemands abattirent trois hommes dans le bourg et en prirent quelques autres en otage pour leur faire boucher les tranchées avant de les fusiller. Onze personnes furent ainsi massacrées et trois maisons furent incendiées. Jean Berthoud fut abattu à deux mètres de la porte de son bureau. Il était 16h15.
Il obtint la mention « Mort pour la « France » le 11 avril 1947 et le titre d’Interné politique ainsi que l’homologation à la Résistance intérieure française (RIF), dossier GR 16 P 54243.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945, à Cuisery (Saône-et-Loire), sur le monument aux morts et la plaque commémorative aux déportés, internés et résistants au cimetière, à Istres (Bouches-du-Rhône).
Il exerça les professions de cultivateur sans doute avec ses parents puis de voiturier avant d’entrer le 8 décembre 1922 à la Compagnie de chemins de fer du PLM. Le 1er avril 1923, il fut muté comme homme d’équipe en gare de Lyon-Perrache (Rhône). Le 1er mai 1926 il devint facteur enregistrant à Saint-Germain-du-Plain (Saône-et-Loire) et le 1er avril 1934 à Chauffailles (Saône-et-Loire) avec la même fonction. Le 1er mai 1942, il fut nommé chef de station en gare de Cuisery où il demeura avec sa famille.
Le 24 août 1944, il se trouvait de service en gare de Cuisery (Saône-et-Loire). Un convoi de 27 camions de la Wehrmacht avec 600 hommes qui venait de subir une attaque par des maquisards cachés dans une tranchée s’arrêta dans le village. Les soldats allemands abattirent trois hommes dans le bourg et en prirent quelques autres en otage pour leur faire boucher les tranchées avant de les fusiller. Onze personnes furent ainsi massacrées et trois maisons furent incendiées. Jean Berthoud fut abattu à deux mètres de la porte de son bureau. Il était 16h15.
Il obtint la mention « Mort pour la « France » le 11 avril 1947 et le titre d’Interné politique ainsi que l’homologation à la Résistance intérieure française (RIF), dossier GR 16 P 54243.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945, à Cuisery (Saône-et-Loire), sur le monument aux morts et la plaque commémorative aux déportés, internés et résistants au cimetière, à Istres (Bouches-du-Rhône).
Sources
SOURCES : Hervé Barthélémy et Cédric Neveu dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).
Jean-Louis Ponnavoy
