MEUNIER Eugène [pseudonyme : Chatou]
Né le 28 novembre 1900 à Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme), fusillé sommairement en représailles le 14 août 1944 à la carrière des Grises, commune de Prémilhat (Allier) ; marchand de bestiaux ; résistant ou victime civile.
Eugène Meunier était le fils de Gilbert Meunier âgé de 32 ans à sa naissance et de Marie Juliette Jay âgée de 28 ans, tous deux domiciliés aux Forges, commune de Saint-Eloy-les-Mines. Il fit son service militaire à Orléans (Loiret) au 44ème Régiment d’infanterie, d’avril 1921 à septembre 1922. A son retour il se maria le 26 octobre 1922 à Montaigut-en-Combrailles avec Marguerite Eugénie Mansat. Il s’installa à Montaigut comme marchand de bestiaux. Il ne fut pas mobilisé en 1940, ayant entretemps été réformé pour sclérose pulmonaire. En 1944, il était toujours domicilié à Montaigut.
Le début du mois d’août 1944 fut encore marqué par l’intensité des actions de répression de l’armée allemande contre la Résistance. Suite à des dénonciations, les autorités d’occupation organisèrent le 7 août 1944, une vaste opération de perquisitions et d’arrestations à Montaigut-en-Combraille (Puy-de-Dôme). Une unité de la Wehrmacht renforcée par la SIPO-SD investit le village, cernant en particulier la maison du maire, le docteur Michel, dénoncé pour son appartenance à la Résistance. Celui-ci parvint à s’enfuir mais une opération de ratissage, de perquisitions et de contrôle de la population aboutit à l’arrestation de 10 personnes dont Eugène Meunier, conduites à Montluçon et incarcérées à la caserne Richemont. Le 14 août 1944, vers 5 heures du matin, il fut extrait avec 41 autres prisonniers de la caserne Richemont, dont quatre autres personnes arrêtées à Montaigut-en-Combraille. Ils furent conduits en camion sur la route de Quinssaines jusqu’au lieu-dit Les Grises, sur la commune de Prémilhat (Allier). Ils furent fusillés, vraisemblablement en représailles aux multiples attentats et actes de sabotages accomplis dans le secteur de Montluçon dans les premiers jours d’août 1944. Les corps furent jetés dans des fosses creusées à l’avance et couverts de chaux vive.
Il a été homologué Déporté et Interné de la Résistance (DIR).
Son nom est inscrit sur la stèle commémorative de Prémilhat (Allier).
Le début du mois d’août 1944 fut encore marqué par l’intensité des actions de répression de l’armée allemande contre la Résistance. Suite à des dénonciations, les autorités d’occupation organisèrent le 7 août 1944, une vaste opération de perquisitions et d’arrestations à Montaigut-en-Combraille (Puy-de-Dôme). Une unité de la Wehrmacht renforcée par la SIPO-SD investit le village, cernant en particulier la maison du maire, le docteur Michel, dénoncé pour son appartenance à la Résistance. Celui-ci parvint à s’enfuir mais une opération de ratissage, de perquisitions et de contrôle de la population aboutit à l’arrestation de 10 personnes dont Eugène Meunier, conduites à Montluçon et incarcérées à la caserne Richemont. Le 14 août 1944, vers 5 heures du matin, il fut extrait avec 41 autres prisonniers de la caserne Richemont, dont quatre autres personnes arrêtées à Montaigut-en-Combraille. Ils furent conduits en camion sur la route de Quinssaines jusqu’au lieu-dit Les Grises, sur la commune de Prémilhat (Allier). Ils furent fusillés, vraisemblablement en représailles aux multiples attentats et actes de sabotages accomplis dans le secteur de Montluçon dans les premiers jours d’août 1944. Les corps furent jetés dans des fosses creusées à l’avance et couverts de chaux vive.
Il a été homologué Déporté et Interné de la Résistance (DIR).
Son nom est inscrit sur la stèle commémorative de Prémilhat (Allier).
Sources
SOURCES : SHD Vincennes : GR 16 P 414578. Dossier Eugène Meunier (non consulté) .— AVCC : AC 21 P 597183. Dossier Eugène Meunier (non consulté) .— Arch. Dép. Puy-de-Dôme (État civil, registre matricule) — Musée de la Résistance en Combrailles — mémorial genweb.
Michel Thébault
