HENRY Georges, Jean
Né le 27 avril 1924 à Lanester (Morbihan), mort le 17 juin 1944 à Pontivy (Morbihan) ; ouvrier ; FTPF ; FFI.
Sur le monument aux morts de Lanester
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Georges Henry était le fils de Jean Louis Henry, décédé, et de Marie Louise Hubert. Célibataire, il était domicilié à Lanester (Morbihan).
Ouvrier à l’arsenal de Lorient (Morbihan), Georges Henry rejoignit les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 1er bataillon FTPF, devenu le 5e Bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI), " commandé " par Jean Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques. Le 15 juin 1944, après une mission, il se trouvait au café Hervé à La Villeneuve en Bubry (Morbihan) en compagnie de camarades, tous armés de mitraillettes, lorsque survint une patrouille allemande. Après un échange de tirs, les résistants tentèrent de se dégager. Georges Henry fut tué. Parmi ses camarades, seul Marcel Jan parvint à s’enfuir, Raymond Voisin fut grièvement blessé et fait prisonnier avec Christian Pettré (déporté le 15 juillet 1944 à Neuengamme). Les soldats allemands emmenèrent les prisonniers et le corps de Georges Henry à l’École Primaire Supérieure des Jeunes Filles de Pontivy (Morbihan) qui avait été réquisitionnée par le Sipo-SD.
L’acte de décès numéro 205, dressé en mairie de Pontivy le 6 octobre 1944, déclare qu’il est décédé le 17 juin 1944 vers 21 heures au lieu-dit Le Grand Resto en Pontivy. Une mention additive en date du 22 novembre 1954, dit qu’il était sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Georges Henry a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre de Combattant volontaire de la Résistance lui a été attribué à titre posthume en 1959.
À Lanester, le nom de Georges Henry est inscrit sur le monument aux morts de Lanester, commune où il est inhumé et où une rue porte son nom.
Ouvrier à l’arsenal de Lorient (Morbihan), Georges Henry rejoignit les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 1er bataillon FTPF, devenu le 5e Bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI), " commandé " par Jean Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques. Le 15 juin 1944, après une mission, il se trouvait au café Hervé à La Villeneuve en Bubry (Morbihan) en compagnie de camarades, tous armés de mitraillettes, lorsque survint une patrouille allemande. Après un échange de tirs, les résistants tentèrent de se dégager. Georges Henry fut tué. Parmi ses camarades, seul Marcel Jan parvint à s’enfuir, Raymond Voisin fut grièvement blessé et fait prisonnier avec Christian Pettré (déporté le 15 juillet 1944 à Neuengamme). Les soldats allemands emmenèrent les prisonniers et le corps de Georges Henry à l’École Primaire Supérieure des Jeunes Filles de Pontivy (Morbihan) qui avait été réquisitionnée par le Sipo-SD.
L’acte de décès numéro 205, dressé en mairie de Pontivy le 6 octobre 1944, déclare qu’il est décédé le 17 juin 1944 vers 21 heures au lieu-dit Le Grand Resto en Pontivy. Une mention additive en date du 22 novembre 1954, dit qu’il était sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Georges Henry a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre de Combattant volontaire de la Résistance lui a été attribué à titre posthume en 1959.
À Lanester, le nom de Georges Henry est inscrit sur le monument aux morts de Lanester, commune où il est inhumé et où une rue porte son nom.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 51 966. — SHD, Vincennes, GR 16 P 290249. — Arch. Dép., Morbihan, 1840 W 5, fonds ONACVG-56. — Mémorial GenWeb. — État civil, Pontivy (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
