Né le 30 août 1903 au Quesnoy (Nord), massacré le 27 mai 1940 à Ostricourt (Nord) ; employé SNCF

Fils d’Adolphe Jouglet, journalier âgé de vingt-sept ans, et de Joséphine Dupont, journalière âgée de vingt-quatre ans, domiciliée avec lui au Quesnoy, rue Turenne, Adolphe Jouglet se maria à deux preprises. Il épousa Marguerite Lantoing à Lille, le 13 juin 1925, puis Alice Thérèse Merlin le 10 novembre 1933, à Carvin (Nord).
Cantonnier au service de la voie et bâtiments SNCF à Libercourt, Adolphe Jouglet est l’une des treize victimes civiles du massacre d’Ostricourt. Il fut tué par les Allemands aux abords du passage à niveau 125 (pk 228+896, ligne Paris-Nord à Lille-Flandres), avec d’autres habitants du village. Son corps repose dans le cimetière communal ; son nom est inscrit sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative de la gare de Douai.
Adolphe Jouglard fut reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 358773), mention portée sur l’état civil du Quesnoy.
Sources

SOURCES. Site Internet : Mémorial GenWeb. — État civil du Quesnoy, 3 E 10676, acte n° .

Frédéric Stévenot

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