BONNETTE Louis, Eugène
Né le 25 octobre 1923 à Euskirchen (Rhénanie du Nord, Allemagne), mort le 29 mai 1944 à Collonge-en-Charollais (Saône-et-Loire) ; cultivateur ; résistant des FTPF et des FFI.
Louis Bonnette était le fils d’Émile et de Françoise Barbier. Il était célibataire et domicilié à Cheilly-lès-Maranges (Saône-et-Loire). Il exerçait le métier de cultivateur.
Il se porta volontaire pour entrer dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au "Camp des loups", installé dans les bois de Marange entre Genouilly et Collonges-en-Charollais qui comptait environ 80 maquisards répartis en plusieurs groupes. Louis Bonnette prit le pseudonyme de "Gauthier".
Le 27 mai 1944 Louis Bonnette fut pris dans un café de Germagny (Saône-et-Loire) en compagnie de Tarcisio Adamo. Les deux hommes furent emmenés dans la grange Mathy où ils furent interrogés et torturés mais ne parlèrent pas. Regroupés avec Raymond Clarissoux, Raymond Bouchot et René Lonjaret qui venaient eux aussi d’être pris, ils furent conduits au bois de Maranges où ils furent sauvagement abattus. Le corps de Louis Bonnette fut retrouvé à flanc de coteau, près des restes calcinés d’une cabane. Il avait été abattu d’une rafale de mitraillette. L’acte de décès mentionne qu’il est décédé accidentellement à 19 heures le 29 mai 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Il fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) le 2 septembre 1945 et obtint le titre de Déporté et Interné résistant (DIR).
Son nom figure sur le monument commémoratif érigé en bordure de la D33, à Collonge-en-Charollais, sur le monument commémoratif des victimes civiles 1939-1945, à Cheilly-lès-Maranges et sur le monument aux morts, à Buxy (Saône-et-Loire).
Il se porta volontaire pour entrer dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au "Camp des loups", installé dans les bois de Marange entre Genouilly et Collonges-en-Charollais qui comptait environ 80 maquisards répartis en plusieurs groupes. Louis Bonnette prit le pseudonyme de "Gauthier".
Le 27 mai 1944 Louis Bonnette fut pris dans un café de Germagny (Saône-et-Loire) en compagnie de Tarcisio Adamo. Les deux hommes furent emmenés dans la grange Mathy où ils furent interrogés et torturés mais ne parlèrent pas. Regroupés avec Raymond Clarissoux, Raymond Bouchot et René Lonjaret qui venaient eux aussi d’être pris, ils furent conduits au bois de Maranges où ils furent sauvagement abattus. Le corps de Louis Bonnette fut retrouvé à flanc de coteau, près des restes calcinés d’une cabane. Il avait été abattu d’une rafale de mitraillette. L’acte de décès mentionne qu’il est décédé accidentellement à 19 heures le 29 mai 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Il fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) le 2 septembre 1945 et obtint le titre de Déporté et Interné résistant (DIR).
Son nom figure sur le monument commémoratif érigé en bordure de la D33, à Collonge-en-Charollais, sur le monument commémoratif des victimes civiles 1939-1945, à Cheilly-lès-Maranges et sur le monument aux morts, à Buxy (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : SHD Vincennes GR 16P n°72327.— Jean-Yves Boursier, chroniques du Maquis sur e-monsite.— Montceau News, La Ronde de nos villages.— Le journal de Saône-et-Loire du 24 mai 2016 72 ans après, les sept massacrés sont toujours dans les têtes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy
