Né le 11 mai 1920 à Culles-les-Roches (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 27 mai 1944 à Collonge-en-Charollais (Saône-et-Loire) ; cultivateur ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

René Lonjaret était le fils d’Henri et de Jeanne Labry. Il était célibataire et domicilié à Fley (Saône-et-Loire). Il exerçait le métier de cultivateur.
Il se porta volontaire pour entrer dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au "Camp des loups", installé dans les bois de Marange entre Genouilly et Collonge-en-Charollais qui comptait environ 80 maquisards répartis en plusieurs groupes. Il prit le pseudonyme de "la mouche".
Le 27 mai 1944 alors qu’il revenait en camionnette en compagnie de Raymond Bouchot après avoir été faire le plein de farine dans un moulin pour le maquis, ils furent interceptés par un groupe d’allemands qui s’étaient déjà emparés d’un autre jeune du camp, Raymond Clarissoux. Avant d’être capturé il fut gravement blessé à une épaule dans la fusillade qui s’ensuivit. Avec Tarcisio Adamo et Louis Bonnette qui s’étaient fait prendre également ils furent conduits au bois de Maranges où ils furent sauvagement abattus. Le corps de René Lonjaret fut retrouvé dans un petit sentier étroit non loin de la route menant de Collonge-en-Charollais à Genouilly. Il avait été martyrisé avant d’être abattu. L’acte de décès mentionne qu’il est décédé accidentellement le 30 mai 1944 à 16 heures.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de Déporté et Interné résistant (DIR).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Fley et sur le monument commémoratif érigé en bordure de la D33, à Collonge-en-Charollais (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : SHD Vincennes GR 16P 376149.— Jean-Yves Boursier, chroniques du Maquis sur e-monsite.— Montceau News, La Ronde de nos villages.— Le journal de Saône-et-Loire du 24 mai 2016 72 ans après, les sept massacrés sont toujours dans les têtes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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