QUEROZ Avelino di
Né le 6 juillet 1909 à Mare du Canavizi (Portugal), mort au cours d’un combat le 25 août 1944 à Saint-Cirgues-sur-Couze (Puy-de-Dôme) ; mineur ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP).
Queroz Avelino di
stèle de Neschers
Fils d’Abel di Queroz et de Marie Zagus (?), Avelino di Queroz habitait en 1944 à Charbonnier-les-Mines, dans le bassin de Brassac-les-Mines (Puy-de-Dôme). Mineur, il était très certainement membre du Parti communiste. Il entra dans la Résistance au sein du 105e Bataillon FTP, membre de la 3éme Compagnie du Puy-de-Dôme.
Le 24 août 1944, juste avant la libération de l’Auvergne, les Allemands du Bataillon de Reconnaissance 1.000 évacuèrent Issoire. En direction de Champeix, sur la plaine de Montoron, ils furent pris entre les feux croisés des maquisards de Murol et les MOI, d’une part, et ceux des FTP postés à Pardines, d’autre part. Après d’âpres combats, qui virent le recul des forces allemandes, on releva trois morts chez les résistants FTP, dont Avelino Di Queroz
Une stèle commémorant ces combats de Pardines, érigée après la guerre, est visible aux « Quatre routes » sur la commune de Neschers (Puy-de-Dôme). Les noms des trois résistants tombés lors des combats y sont inscrits, Émile Jacob, Stéfan Starczewski et Avelino Di Queroz. Le nom de ce dernier est ici orthographié di Queros. Sur son acte de décès, son nom est orthographié di Queiroz.
Il n’a pas reçu d’homologation FFI.
A la Libération, une cellule du PCF prit son nom dans dans la section de Charbonnières-les-Vieilles (Puy-de-Dôme)
Le 24 août 1944, juste avant la libération de l’Auvergne, les Allemands du Bataillon de Reconnaissance 1.000 évacuèrent Issoire. En direction de Champeix, sur la plaine de Montoron, ils furent pris entre les feux croisés des maquisards de Murol et les MOI, d’une part, et ceux des FTP postés à Pardines, d’autre part. Après d’âpres combats, qui virent le recul des forces allemandes, on releva trois morts chez les résistants FTP, dont Avelino Di Queroz
Une stèle commémorant ces combats de Pardines, érigée après la guerre, est visible aux « Quatre routes » sur la commune de Neschers (Puy-de-Dôme). Les noms des trois résistants tombés lors des combats y sont inscrits, Émile Jacob, Stéfan Starczewski et Avelino Di Queroz. Le nom de ce dernier est ici orthographié di Queros. Sur son acte de décès, son nom est orthographié di Queiroz.
Il n’a pas reçu d’homologation FFI.
A la Libération, une cellule du PCF prit son nom dans dans la section de Charbonnières-les-Vieilles (Puy-de-Dôme)
Sources
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 495202, dossier résistant d’Avelino di Queroz (nnc) .— SHD Vincennes, 19 P 63/8 : état des morts ayant appartenu au Bataillon 105. Signé lieutenant Galeyrand, 16 décembre 1947 .— AVCC Caen, AC 21 P 139278, dossier Avelino di Queroz (nc) .— « Un lieu de combat pour la Résistance », La Montagne web, mis en ligne le 8 mai 2013 .— Résistance d’Auvergne, n° 64, oct 1986 .— Pas de fiche sur MémorialGeweb. — La Voix du Peuple, 25 novembre 1944. — État civil Saint-Cirgues-sur-Couze.
Eric Panthou
