GUILLOT André
Né le 3 juin 1901 à Tournus (Saône-et-Loire), massacré le 24 août 1944 à Cuisery (Saône-et-Loire) ; ouvrier jardinier ; victime civile.
André Guillot était le fils d’Ernest, chaisier et de Marie Corlin, pailleuse. Il se maria le 20 mars 1926 à Cuisery avec Marthe Marie Ravat. Il était domicilié à Cuisery et exerçait le métier d’ouvrier jardinier.
Le 24 août 1944, une colonne ennemie en retraite fut prise en enfilade sous le feu des résistants du groupe Robert, solidement installés sur la butte de Cuisery. Les Allemands ripostèrent et après 50 minutes de combat, les FFI à court de munitions durent décrocher en laissant deux hommes sur le terrain : Gaston Lamarre et Auguste Vaganay.
Après avoir franchit les tranchées creusées par le maquis les Allemands pénétrèrent dans Cuisery en se livrant au pillage et en incendiant trois immeubles. Furieux, ils tirèrent sans sommation assassinant au passage onze habitants de la commune parmi lesquels André Guillot qui fut abattu à 17 heures au lieu-dit "la Croix Bouilloux", à Cuisery.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrit sur l’acte de décès le 5 février 1949.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945 à Cuisery (Saône-et-Loire).
Le 24 août 1944, une colonne ennemie en retraite fut prise en enfilade sous le feu des résistants du groupe Robert, solidement installés sur la butte de Cuisery. Les Allemands ripostèrent et après 50 minutes de combat, les FFI à court de munitions durent décrocher en laissant deux hommes sur le terrain : Gaston Lamarre et Auguste Vaganay.
Après avoir franchit les tranchées creusées par le maquis les Allemands pénétrèrent dans Cuisery en se livrant au pillage et en incendiant trois immeubles. Furieux, ils tirèrent sans sommation assassinant au passage onze habitants de la commune parmi lesquels André Guillot qui fut abattu à 17 heures au lieu-dit "la Croix Bouilloux", à Cuisery.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrit sur l’acte de décès le 5 février 1949.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945 à Cuisery (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : René Pacaut Maquis dans la plaine, page 194, chez l’auteur, Bruailles 1981.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).
Jean-Louis Ponnavoy
