Né le 14 janvier 1911 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure), disparu et probablement exécuté le 10 juillet 1944 à Champ-du-Boult (Calvados) ; électricien ; cheminot ; résistant de l’OCM. 

Émile Malivoir fut électricien à Chênedollé (Calvados). Marié, il entra au chemin de fer le 14 septembre 1936 comme ouvrier monteur électricien au dépôt de Châtillon-Montrouge (Seine). Il était domicilié 74 rue Sartoris, à La Garenne-Colombes.
Il fut membre du groupe de résistance de Vassy, rattaché à l’OCM. Pendant la bataille de Normandie, le 7 juillet 1944, il était réfugié à Chênedollé (Calvados) et fut arrêté par les Allemands pour écoute de la radio britannique. Un brassard FFI fut découvert chez lui. Dès lors, considéré comme franc-tireur Émile Malivoir disparaît, probablement victime d’une exécution sommaire à Champ-du-Boult (Calvados). La date retenue par le jugement déclaratif de décès est le 10 juillet.
Sources

SOURCE  : dossier SHD Vincennes GR 16 P 387175 (nc).— Centre de recherche d’histoire quantitative de l’Université de Caen, Quellien J. [dir.], Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, Caen, Conseil Général du Calvados, 2004.— Hervé Barthélemy et Clément Gosselin dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 968/969.

Jean Quellien

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