MANNOURY Fernand
Né le 13 mai 1897 à Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados), exécuté sommairement au mois de juillet 1944 à Saint-Pierre-du-Jonquet (Calvados) ; cheminot.
Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, blessé en août 1918 par un éclat obus à la jambe gauche, Croix de guerre, Fernand Mannoury se maria en 1919 avec Alice Jouanne et s’établit à Saint-Pierre-sur-Dives. Le couple eut deux garçons.
Ouvrier agricole, Fernand Mannoury entra aux chemins de fer de l’État le 18 décembre 1924. Rattaché au secteur de Dives-Cabourg à partir de 1930, il était domicilié à Dives-sur-Mer.
Cheminot à la gare de Dives-sur-Mer (Calvados), il fut membre du réseau « Zéro France », dirigé par Aimable Lepeu. Après le Débarquement, il apporta son aide aux nombreux parachutistes britanniques égarés dans les marais de la Dives depuis la nuit du 5 au 6 juin. Ce qui lui vaut d’être arrêté par les Allemands le 4 juillet 1944, en même temps que Pierre Le Cunff, Yves Diverres et Stanislas Ludwiczak. Avec ses camarades d’infortune, il fut d’abord conduit à Glanville, puis à Pont-l’Évêque et enfin au siège de la Gestapo, à Argences (Calvados).
Fernand Mannoury fut exécuté sommairement, non loin de là, dans les bois de Saint-Pierre-du-Jonquet.
Son cadavre sera retrouvé avec ceux de vingt autres patriotes dans un charnier découvert le 15 novembre 1946.
Ouvrier agricole, Fernand Mannoury entra aux chemins de fer de l’État le 18 décembre 1924. Rattaché au secteur de Dives-Cabourg à partir de 1930, il était domicilié à Dives-sur-Mer.
Cheminot à la gare de Dives-sur-Mer (Calvados), il fut membre du réseau « Zéro France », dirigé par Aimable Lepeu. Après le Débarquement, il apporta son aide aux nombreux parachutistes britanniques égarés dans les marais de la Dives depuis la nuit du 5 au 6 juin. Ce qui lui vaut d’être arrêté par les Allemands le 4 juillet 1944, en même temps que Pierre Le Cunff, Yves Diverres et Stanislas Ludwiczak. Avec ses camarades d’infortune, il fut d’abord conduit à Glanville, puis à Pont-l’Évêque et enfin au siège de la Gestapo, à Argences (Calvados).
Fernand Mannoury fut exécuté sommairement, non loin de là, dans les bois de Saint-Pierre-du-Jonquet.
Son cadavre sera retrouvé avec ceux de vingt autres patriotes dans un charnier découvert le 15 novembre 1946.
Sources
SOURCES : Centre de recherche d’histoire quantitative de l’Université de Caen, Quellien J. [dir.], Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, Caen, Conseil Général du Calvados, 2004. — Stéphane Robine, "Fernand Mannoury",Cheminots victimes de la répression 1940-1945, Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, 2017.
Jean Quellien