BOUSSOGNE Auguste
Né le 5 janvier 1890 à Glandon (Haute-Vienne), exécuté sommairement le 14 août 1944 à Vieilles-Maisons-sur-Joudry (Loiret) ; garde-forestier ; résistant du réseau SR Alliance, des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Auguste Boussogne était le fils de Jean et d’Anne Beillier, cultivateurs, domiciliés au lieu dit "Mas Girandeix" (Haute-Vienne), où il naquit. Il se maria le 13 septembre 1919 à Saint-Yriex-la-Perche (Haute-Vienne) avec Fernande Boit, dont il eut un fils, Raymond.
Il fut mobilisé en 1914 et blessé à la cuisse devant Charleroi (Belgique). Il entra ensuite dans les Eaux et forêts et fut muté à Vielles-Maisons (Loiret) comme responsable de la maison forestière de l’Étang-des-Bois. En 1942, il eut un premier contact avec un responsable du réseau Alliance, Jean Fontaine alias Lynx qui recherchait un emplacement pour des parachutages. Il devint ainsi agent de renseignements et de recrutement sur le secteur Abri Hôpital. Son emploi aux services des Eaux et Forêts lui permettait de surveiller les mouvements des troupes occupantes. En avril 1944, il fut chargé de recruter des volontaires parmi les réfractaires cachés dans les alentours et participa à la formation du camp du maquis de Lorris dont il fut un des parrains.
Le 14 août à 8 heures du matin, les Allemands envoyèrent des troupes afin de trouver l’emplacement du maquis. Bien que prévenu de leur arrivée par un agent de liaison du maquis, Auguste Boussogne qui attendait la réception d’un message important en provenance de Londres en compagnie d’un des chefs du service de renseignement Alliance décida de rester sur place. Lorsque les Allemands arrivèrent ils fouillèrent la maison et découvrirent caché sous un tas de bois, un container ayant servi à l’expédition d’un poste émetteur. Auguste Boussogne fut appréhendé et tenta de s’enfuir. Les allemands tirèrent sur lui et le blessèrent. Après l’avoir relevé, ils le jetèrent sur son lit et lancèrent une grenade sur le bâtiment qui s’embrasa. Son corps fut retrouvé le lendemain complètement carbonisé parmi les ruines de la maison. Vers 19 heures 5 maquisards qui étaient en mission de ravitaillement et voulaient emprunter les bicyclettes stockées dans la maison forestière tombèrent sur une patrouille et 4 d’entre eux furent tués.
Auguste Boussogne est inhumé à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne) et sont souvenir est commémoré dans le carré militaire à Vieilles-Maisons-sur-Joudry (Loiret).
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure au mémorial de l’Alliance, à Paris (Ier arr.), sur le monument aux morts, à Vieilles-Maisons-sur-Joudry et sur la stèle commémorative 1939-1945 du maquis de Lorris, à Lorris et la plaque commémorative des FFI du Loiret, dans le musée départemental de la Résistance, à Lorris (Loiret).
La maison forestière de l’Étang des bois est devenue le 14 octobre 2000 la maison forestière Auguste Boussogne et une stèle portant son nom et celui des 4 résistants cités plus haut a été érigée sur le lieu du drame.
Voir Stèle commémorative, Lorris (Loiret)
Il fut mobilisé en 1914 et blessé à la cuisse devant Charleroi (Belgique). Il entra ensuite dans les Eaux et forêts et fut muté à Vielles-Maisons (Loiret) comme responsable de la maison forestière de l’Étang-des-Bois. En 1942, il eut un premier contact avec un responsable du réseau Alliance, Jean Fontaine alias Lynx qui recherchait un emplacement pour des parachutages. Il devint ainsi agent de renseignements et de recrutement sur le secteur Abri Hôpital. Son emploi aux services des Eaux et Forêts lui permettait de surveiller les mouvements des troupes occupantes. En avril 1944, il fut chargé de recruter des volontaires parmi les réfractaires cachés dans les alentours et participa à la formation du camp du maquis de Lorris dont il fut un des parrains.
Le 14 août à 8 heures du matin, les Allemands envoyèrent des troupes afin de trouver l’emplacement du maquis. Bien que prévenu de leur arrivée par un agent de liaison du maquis, Auguste Boussogne qui attendait la réception d’un message important en provenance de Londres en compagnie d’un des chefs du service de renseignement Alliance décida de rester sur place. Lorsque les Allemands arrivèrent ils fouillèrent la maison et découvrirent caché sous un tas de bois, un container ayant servi à l’expédition d’un poste émetteur. Auguste Boussogne fut appréhendé et tenta de s’enfuir. Les allemands tirèrent sur lui et le blessèrent. Après l’avoir relevé, ils le jetèrent sur son lit et lancèrent une grenade sur le bâtiment qui s’embrasa. Son corps fut retrouvé le lendemain complètement carbonisé parmi les ruines de la maison. Vers 19 heures 5 maquisards qui étaient en mission de ravitaillement et voulaient emprunter les bicyclettes stockées dans la maison forestière tombèrent sur une patrouille et 4 d’entre eux furent tués.
Auguste Boussogne est inhumé à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne) et sont souvenir est commémoré dans le carré militaire à Vieilles-Maisons-sur-Joudry (Loiret).
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure au mémorial de l’Alliance, à Paris (Ier arr.), sur le monument aux morts, à Vieilles-Maisons-sur-Joudry et sur la stèle commémorative 1939-1945 du maquis de Lorris, à Lorris et la plaque commémorative des FFI du Loiret, dans le musée départemental de la Résistance, à Lorris (Loiret).
La maison forestière de l’Étang des bois est devenue le 14 octobre 2000 la maison forestière Auguste Boussogne et une stèle portant son nom et celui des 4 résistants cités plus haut a été érigée sur le lieu du drame.
Voir Stèle commémorative, Lorris (Loiret)
Sources
SOURCES : SHD Vincennes GR 16P 84200.— Le maquis de Lorris.— Loiret 39/45, Le forum du département du Loiret pendant la seconde guerre mondiale.— Geneanet, généalogie de Thomas Boussogne.
Jean-Louis Ponnavoy