INCONNU soviétique tué à Beaulieu (Côte-d’Or)
Né vers 1924 en Russie, exécuté sommairement le 3 juillet 1944 à Beaulieu (Côte-d’Or) ; résistant FTP du groupe Gorki.
Il entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans (FTPF) du groupe Gorki ou groupe Nicolas constitué en juin 1944 à Pellerey-sur-l’Ignon (Côte-d’Or) par Ivan Skripaï, officier russe évadé, membre du Comité central des prisonniers soviétiques (CCPS), dit le Colonel Nicolas.
Le 31 juillet 1944, il conduisait une voiture de la Résistance avec 3 autres occupants à son bord. S’étant égaré sur les routes du Châtillonnais, le véhicule buta sur les chevaux de frise du camp d’écoute antiaérien de Beaulieu qui était occupé par une garnison de 200 hommes. Une femme du groupe de résistant sans doute d’origine polonaise et portant le pseudonyme d’Anna descendit de la voiture et s’approcha de la sentinelle en faisant semblant de vouloir s’adresser à elle puis abattit le soldat Allemand d’une balle de revolver tirée à travers la poche de son manteau. Elle remonta rapidement dans la voiture dont le chauffeur tenta de faire demi-tour mais fut atteint grièvement par le tir d’un sentinelle postée dans un mirador. Les trois autres résistants réussir à s’enfuir à travers champs malgré les chiens lancés à leur poursuite mais le chauffeur fut achevé, peut être égorgé par les chiens. Des papiers en langue russe furent retrouvés sur lui.
Il est inhumé au cimetière communal, à Beaulieu avec la mention « Résistant inconnu ».
Le 31 juillet 1944, il conduisait une voiture de la Résistance avec 3 autres occupants à son bord. S’étant égaré sur les routes du Châtillonnais, le véhicule buta sur les chevaux de frise du camp d’écoute antiaérien de Beaulieu qui était occupé par une garnison de 200 hommes. Une femme du groupe de résistant sans doute d’origine polonaise et portant le pseudonyme d’Anna descendit de la voiture et s’approcha de la sentinelle en faisant semblant de vouloir s’adresser à elle puis abattit le soldat Allemand d’une balle de revolver tirée à travers la poche de son manteau. Elle remonta rapidement dans la voiture dont le chauffeur tenta de faire demi-tour mais fut atteint grièvement par le tir d’un sentinelle postée dans un mirador. Les trois autres résistants réussir à s’enfuir à travers champs malgré les chiens lancés à leur poursuite mais le chauffeur fut achevé, peut être égorgé par les chiens. Des papiers en langue russe furent retrouvés sur lui.
Il est inhumé au cimetière communal, à Beaulieu avec la mention « Résistant inconnu ».
Sources
SOURCES : Gilles Hennequin, Résistance en Côte-d’Or tome II, Dijon 1984, page 197 à 199 IV, Dijon, 1997.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy
