Né le 14 juin 1923 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) , exécuté sommairement le 8 septembre 1944 à Autun (Saône-et-Loire) ; ouvrier mineur ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), régiment Valmy.

Armand Audin était le fils de Jean, manœuvre et de Joséphine Laurentine Morel, sans profession. Il était marié avec Virginie Marie Renée Gallet et domicilié à Montceau-les-Mines. Il était ouvrier à la mine.
Il entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français du régiment Valmy qui prit part aux combats pour la libération d’Autun.
Le vendredi 8 au matin, sans attendre les armées régulières qui approchaient, 4 bataillons du régiment se lancèrent sous la pluie à l’assaut de la ville d’Autun. L’attaque échoua et les allemands se vengèrent sur les résistants prisonniers qu’ils fusillèrent. Vingt-sept hommes du bataillon Pietro furent capturés et massacrés à onze heures dans les jardins de l’institution Saint-Lazare. Armand Audin était parmi eux.
Le 10 septembre Autun était libérée par l’action conjuguée des FTP du régiment Valmy, des FFI du sud-ouest (colonne Schneider, Corps-franc Pommiès) et des maquis de Saône-et-Loire (Serge, Maurice, Socrate) renforcé par le 2e dragons du lieutenant-colonel Demetz, avant-garde de l’armée B du général de Lattre.
L’acte de décès fut dressé le 20 septembre 1944 sur la déclaration de Laurent Lassalle, économe des hospices d’Autun après que son corps eut été identifié.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès le 4 juin 1945.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de "Déporté et Interné résistant".
Son nom figure sur la plaque commémorative aux FFI, à Autun, sur le monument aux morts, à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : SHD Vincennes GR 16P 22021.— Résistance polonaise en Saône-et-Loire 8-10 septembre 1944 - La bataille d’Autun.— Articles du Journal de Saône-et-Loire.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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