BRUNIER Robert

Domicilié à Savigny-sur-Orge (Seine-et-Oise, Essonne), Robert Brunier se destinait à être instituteur. En 1943, convoqué pour le STO, sa famille étant originaire d’Hauteville (Savoie), il se réfugia en Combe-de-Savoie. Il intégra le groupe F.T.P. local, qui devint par la suite la cie 92-10 et participa à différentes actions de la compagnie (parachutage de Montendry en décembre 1943, récupération de vêtements à Montmélian en janvier1944, sabotage de pylônes…). Après l’opération de police du 11 mars 1944, visant à arrêter le chef de la compagnie, Hipolythe Armand, un petit maquis fut crée et s’installa aux tours de Montmayeur. Robert Brunier était du nombre. Dans le courant mai, Robert Brunier et une partie de ce maquis rejoignirent, en Maurienne, la compagnie 92-01, dite compagnie de Partisans. Il participa, le 3 juin 1944, au sabotage du pont ferroviaire de la Pouille puis à l’attaque du poste allemand de Beaufort-sur-Doron le 21 juin. Il fut capturé le lendemain dans les alpages d’Arêches, en même temps que 34 autres F.T.P.
Il fut exécuté le 23 juin, au lieu dit les Glières Blanches, sur la commune d’Albertville avec 30 de ses camarades de combat.
Il a été reconnu Mort pour la France.


Les Glières blanches (commune d’Albertville, Savoie) 23 juin 1944
On peut voir son portrait dans le livre La Résistance savoyarde au service de la France.