Né le 9 décembre 1921 à Verrières (Marne), exécuté sommairement le 23 juin 1944 à Albertville (Savoie) ; ouvrier ; résistant FTPF-FFI, FFC.

Sur la stèle érigée à Grignon
Sur la stèle érigée à Grignon
SOURCE :
Brochure Les Glières Blanches 23 juin 1944
Sur le monument aux morts de Verrières
Sur le monument aux morts de Verrières
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Maurice Parmantier était le fils de Paul Edmond Parmantier, employé à la Compagnie de l’Est, et de Germaine Marie Louise Douelle, sans profession. Célibataire, il était domicilié chez ses parents à Verrières (Marne).
Vraisemblablement réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il quitta Verrières et rejoignit la Savoie, où il fut embauché comme ouvrier aux forces motrices d’Ugine du 17 avril 1944 au 5 juin 1944. À cette date, il prit le maquis, après l’attentat qui tua une dizaine de soldats allemands sur leur terrain d’entraînement à Ugine et provoqua une violente répression. Vers le 18 juin 1944, il rejoignit, avec tout un groupe de F.T.P. uginois la compagnie 92-01, dite Cie de Partisans. Il participa à l’attaque du poste allemand de Beaufort-sur-Doron le 21 juin et fut capturé le 22 juin dans les alpages d’Arêches, en même temps que 30 autres FTP parmi lesquels se trouvaient Jean Collin et Pierre Collin, deux jeunes de Sainte-Ménehould, commune proche de Verrières, dont le père comme celui de Maurice Parmantier était employé à la Compagnie de l’Est. Maurice Parmantier serait parti en Savoie avec eux ou les y aurait rejoints.

Maurice Parmantier a été exécuté le 23 juin, au lieu dit les Glières Blanches, sur la commune d’Albertville, avec 30 de ses camarades de combat.

Maurice Parmantier, Jean Collin et Pierre Collin font partie des douze fusillés qui ont pu être immédiatement identifiés. Leur acte de décès qui fixe leur mort à dix-sept heures a été dressé en mairie d’Albertville le 25 juin 1944 sous leur identité.
Leurs obsèques religieuses et leur inhumation ont eu lieu en présence du maire d’Albertville, Joseph Mugnier.

Maurice Parmantier a été reconnu « Mort pour la France ». Il a été homologué FFI et FFC au titre du réseau Action R2.

En Savoie, le nom de Maurice Parmantier est inscrit sous l’orthographe « Parmentier » sur le monument aux morts d’Ugine et sur le monument à la Résistance d’Albertville, ainsi que sur la stèle « Aux 31 résistants fusillés par les nazis le 23 juin 1944 », qui a été érigée à Grignon.
Dans la Marne, il figure sur la liste « 1939-1945 » du monument aux morts de Verrières.
Sources

SOURCES : SHD, Vincennes, GR16P 458505 (NC). — Arch.Dép. Savoie, 1382 W 232, 961 W 31. — Arch. Mun. Albertville (série H, fusillés 1944-1946). — " La Résistance en Savoie », cd-rom, AERI-Fondation de la Résistance, 2012. — Mairie de Grignon, " Les Glières blanches, 23 juin 1944 ", 23 juin 2019 (photo). — MémorialGenweb. — État civil, Verrières (acte de naissance) ; Albertville (acte de décès).

Michel Aguettaz, Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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